Algérie

Le téléphérique toujours à l'arrêt



Emprunter le téléphérique constantinois serait-il à nouveau possible dès le 6 mars prochain, comme l'ont laissé entendre les techniciens suisses de Garaventa qui travaillent depuis le 18 février courant pour lever les nombreuses réserves que la dernière inspection a révélées ? On l'espère vivement car l'inquiétude des Constantinois face à l'arrêt, depuis le 11 février 2010, de ce moyen de transport devenu indispensable, commence à faire place à une certaine résignation tandis que les rumeurs les plus invraisemblables courent à propos de cet «arrêt» qu'aucune source officielle n'est venue expliquer aux usagers.

Aujourd'hui, les chaînes et les bousculades dans les stations de bus et de taxis, particulièrement aux heures de pointe le matin et en fin d'après-midi, sont revenues. Et dans cette situation, le transport clandestin a sa place.

Interrogé encore fois, le directeur de l'Entreprise de transport de Constantine (ETC), chargée de l'exploitation du téléphérique, M. Messaoud Chelli, a confirmé cette date probable du 6 mars prochain qui découle du délai de 15 jours qui a été fixé par le partenaire suisse. Ce responsable justifie l'arrêt d'exploitation par l'impératif du contrôle périodique de tout le système de fonctionnement du téléphérique qui se fait tous les six mois par le bureau de contrôle algérien Vérital. Cet organisme de contrôle des appareils et des installations a émis pas moins de 35 réserves, de nature purement technique, lors des vérifications qu'il vient d'effectuer. «Au départ, nous avions cru que l'interruption allait durer uniquement trois jours, mais nous avons été surpris, par la suite, de voir tout un conteneur chargé de pièces de rechange qui a été dépêché d'Alger qui a été garé au niveau de l'atelier de la station du terrain Tannoudji de la cité Emir Abdelkader. Dans cet atelier, et à partir du 18 février dernier, les techniciens du partenaire suisse Garaventa ont commencé à travailler pour essayer de lever ces réserves dans un délai de 15 jours, temps nécessaire à ces travaux dont la durée a été fixée par eux-mêmes.»

Ce délai sera-t-il respecté, avons-nous demandé ? C'est là où réside maintenant le problème, a répondu le directeur général de l'ETC en précisant que ce ne sera pas la totalité des réserves qui seront levées, mais seulement une partie. «Néanmoins, ajoute M. Chelli, cela ne nous empêchera pas, une fois ces réserves levées, d'utiliser le quota de cabines prévu par le contrat, c'est-à-dire 16 sur les 33 existantes, parce que ces dernières (16) sont en bon état et réunissent toutes les conditions de fiabilité et de sécurité».

Pour terminer, il explique que les responsables de l'ETC vont intervenir prochainement sur les ondes de la radio régionale pour expliquer aux usagers et à la population en général, les conditions d'exploitation du système du téléphérique suivant les normes universelles, ainsi que les impératifs techniques auxquels est soumise son exploitation. Les usagers seront ainsi informés dans le détail sur les problèmes découlant de l'exploitation de ce moyen de déplacement très pratique qui a été vite adopté par les Constantinois, et ils seront informés également que le téléphérique ne manquera pas de connaître, durant cette année 2010, d'autres interruptions pour des travaux de maintenance, dont certaines d'entre elles peuvent durer jusqu'à 30 jours.




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