Le téléphérique bientôt opérationnel

Les techniciens helvétiques pour un dernier test L’arrivée, ces jours-ci, des trois techniciens de la société helvétique Garaventa, a pour objectif de lancer l’ultime étape des derniers et importants essais techniques, avant la mise en circulation du tant attendu téléphérique. Les techniciens suisses n’ont pas attendu longtemps pour entamer ces essais. Ceci a d’ailleurs été remarqué durant la journée d’hier, par de nombreux citoyens, avec les multiples navettes des cabines lancées pour tester principalement le système de freinage et le réglage de la vitesse en fonction de certains critères techniques parmi lesquels l’effet du vent, par exemple. Deux autres techniciens de la même société doivent arriver aujourd’hui même, pour conclure ces essais et permettre ainsi une première réception, qui se fera dans les tout prochains jours. On assure qu’une garantie des travaux pour une durée d’une année, devra précéder la réception définitive. Pour rappel, les travaux de réhabilitation touchent 40 cabines, alors que 20 autres sont en cours de réception. Leur capacité de charge est de 6 personnes, et devraient parcourir le trajet allant de la Place Magenta au sommet du plateau de Bel Horizon en un peu plus de 6 minutes, selon la vitesse réglée en adéquation avec les vents du jour. La distance d’un aller-retour est estimée à 4,8 kilomètres. Selon nos informations, les trois seules stations prévues sont En Nasr au niveau de Magenta, une deuxième aux Planteurs et la troisième, celle des hauteurs de Bel Horizon. L’entreprise désignée pour l’exploitation et la gestion du téléphérique, durant une période transitoire de 6 mois, délai au terme duquel une première évaluation sera faite, et qui complètera l’étude économique entamée. Il serait utile de rappeler que ce projet qui a coûté 25 milliards de centimes avait été réceptionné une première fois en 1992 mais que les cabines avaient été complètement saccagées durant la triste décennie. Un autre marché, signé en 2004, a permis aux travaux de démarrer en 2005, ceci grâce à un montage financier entre la wilaya et la mairie. Certaines recommandations ont été données afin de faire de ce service public un acquis pour la ville d’Oran. Selon certaines indiscrétions, le prix du transport devrait être abordable.