Madani AzzeddineLe secteur du transport joue un rôle très important dans la vie quotidienne des citoyens et un rôle majeur pour l'économie nationale à travers le transport des marchandises d'un lieu à un autre.Il est connu, selon les spécialistes du domaine, que toute défaillance des modes de transport peut influer sur le quotidien des citoyens. Au niveau de la wilaya de Aïn Defla, les moyens de transport routier ont augmenté considérablement depuis que de nombreux jeunes ont intégré ce domaine à travers les dispositifs de soutien à l'emploi, lesquels leur ont permis d'acquérir de nombreux moyens de transport. Une virée dans les communes de Aïn Defla montre que le nombre des bus de transport collectif a considérablement augmenté, mais cela s'est effectué dans l'anarchie, faute d'aires de stationnement et de lieux pour marquer les différents arrêts. Les conducteurs se retrouvent obligés d'attendreparfois au milieu de la voie jusqu'à ce que les usagers soient montés ou descendus. Cette situation provoque souvent une congestion énorme. S'agissant des déplacements pour les longs trajets, de nombreux citoyens optent pour les bus, d'autant que ces derniers offrent un service un peu rapide par rapport aux taxis, lesquels doivent attendre souvent un certain temps pour trouver les 4 passagers nécessaires pour le déplacement. Certains clients sont obligés de payer les places qui restent pour encourager le chauffeur à démarrer. Les citoyens du chef-lieu de la wilaya préfèrent les autocars pour les longs déplacements, d'autant qu'il existe des navettes pratiquement toutes les heures et parfois moins. Au niveau de la gare routière, les autocars venant de la wilaya de Chlef et autres wilayas font des arrêts pour transporter les voyageurs vers Blida et Alger et même vers les wilayas de l'est du pays. En plus de cela, le déplacement par taxi est souvent très coûteux par rapport au bus. Pour se rendre de Aïn Defla à Alger, le passager doit payer 400 DA lorsqu'il doit se déplacer par taxi et 250 DA quand il opte pour le bus. Ces prix encouragent beaucoup plus les citoyens à opter pour leur véhicule personnel dans leurs déplacements d'autant que le trajet Aïn Defla-Alger en aller-retour exige environ 500 DA de carburant. Par ailleurs, l'on constate que les taxis ne sont pas opérationnels à partir de 16H, ce qui ouvre le champ aux transporteurs clandestins qui font leur apparition pour appliquer des prix exorbitants. L'anarchie s'empare en fait de tous les modes de transport, laissant le citoyen aux prises aux transporteurs qui appliquent leur propre réglementation. Sans compter la qualité des prestations qui laisse énormément à désirer, vu l'état des véhicules, le manque d'hygiène et le comportement des conducteurs et des receveurs qui méprisent les usagers.Il reste que le déplacement par taxi n'est plus une nécessité au niveau de la wilaya de Aïn Defla et ce depuis que le nombre des transporteurs par bus a augmenté.M. A.
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Posté Le : 28/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Aïn Defla
Source : www.latribune-online.com