Le phénomène, qui n'est pas pourtant nouveau, a pris ces dernières années des proportions alarmantes.Le taux élevé d'absentéisme à l'université, aussi bien parmi les étudiants que les enseignants, est un sujet qui alimente la polémique ces derniers jours, après les déclarations faites par un recteur d'une université à Constantine, sur les possibilités d'exclusion de plus de 60 % des étudiants. Même si ce «phénomène» n'est pas nouveau à l'université, la décision d'en finir avec, semble avoir provoqué de nombreuses réactions.Selon les recteurs des quatre universités de la wilaya, invités hier à l'émission Forum de la radio locale plusieurs mesures ont été prises. «La rigueur est de mise et nous avons décidé de sanctionner les absents qui auront accusé trois absences aux TD par une exclusion pure et simple du module concerné», déclare Abdellah Boukhelkhal, recteur de l'université islamique Emir Abdelkader. En fait, ce dernier nous informe qu'en réalité, l'année universitaire, dans le meilleur des cas, ne compte que 150 jours ouvrables à cause de ces absences.Le traitement accordé aux enseignants défaillants touchera leur rémunération à chaque absence sans complaisance ni passe-droits. Sur un autre registre et concernant les problèmes que vivent les étudiants à l'université Constantine 3, à Ali Mendjeli, notamment d'un point de vue sécuritaire, le premier responsable de ce pôle dira: « En effet, si pour le transport universitaire, nous sommes satisfaits, il resta cependant la présence incongrue des fraudeurs qui ternissent l'image de notre enceinte, en inspirant un sentiment d'inquiétude chez nos étudiants en général et les filles en particulier. Pour cela, nous avons sollicité les services de la direction des transports pour qu'elle nous dote d'une station de taxis réglementaire, pourquoi pas, inciter ou carrément ordonner aux taxis d'assurer une présence permanente».A une question d'El Watan concernant le grand fossé qui existe entre l'université, productrice de savoir et les institutions, notamment la sphère économique, notre interlocuteur dira : «Effectivement, il y a beaucoup à dire dans ce domaine car, il faut savoir que l'université s'occupe de la formation et non de l'emploi, mais, quoiqu'il en soit, nous sommes en étroite collaboration avec des partenaires économiques et autres administrations, dans le cadre d'un protocole d'accord pour permettre à nos diplômés d'être recrutés».
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Posté Le : 22/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N Benouar
Source : www.elwatan.com