Algérie

Le taux de suivi de la grève en progression à Oran


De notre correspondant à Oran
Mohamed Ouanezar
Au deuxième jour de la grève nationale des syndicats autonomes de l'Education nationale, la paralysie dans les établissements scolaires est presque totale. Certains établissements dont des écoles primaires, a priori, qui n'avaient pas suivi le mouvement de grève, au premier jour, ont rejoint, hier, le mouvement de débrayage de manière progressive. La confusion générale et le manque de communication ayant enveloppé d'une chape de plomb le mouvement de contestation. Mais ce qui a, le plus, provoqué ce mal entendu au sein de la communauté des enseignants et fonctionnaires de l'Education nationale, c'est plutôt «l'appel à la grève d'agitation lancé par la Fnte qui a voulu, vainement, avorter notre mouvement de grève», ont dénoncé des membres du Cnapest. Il y a lieu de rappeler que le taux de suivi de la grève a dépassé les 85% pour l'ensemble des syndicats autonomes, alors que pour l'Unpef le taux de suivi de la grève dans les lycées et les CEM a dépassé le seuil des 89,75%, nous a-t-on affirmé hier. Une assemblée générale extraordinaire a été tenue, hier, au siège de l'Unpef où des dizaines d'enseignants se sont regroupés pour débattre des problèmes liés à la grève et établir les premières évaluations du suivi du mouvement de débrayage. Selon nos interlocuteurs, les syndicats autonomes restent «déterminés à aller de l'avant et poursuivre le mouvement de grève générale et illimitée». Par ailleurs, au moment où nous mettons sous presse, le secrétariat national de l'Unpef, principal syndicat autonome dans le secteur, tenait une session extraordinaire pour déterminer les démarches à adopter dans les prochains jours. Toujours est-il que la majorité des syndicalistes du Cnapest, CLA et Unpef rejettent «les diversions de Benbouzid et ses faux-fuyants quant à une résolution globale des problèmes posés dans le secteur de l'Education nationale», note-t-on.
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