Algérie

«Le taux de suivi a atteint 85%» Les corps communs de la santé en colère



Les corps communs de la santé affiliés à l'UGTA ont entamé un autre mouvement de protestation hier.
Au premier jour de la grève (prévue pour trois jours), le taux de suivi a atteint 85% à l'échelle nationale, d'après l'estimation de M. Betraoui, coordinateur national des corps communs de santé publique. Au niveau des wilayas du Nord, la grève a été suivie à «100%. Le travail dans certains services a été complètement chamboulé», déclare notre interlocuteur.
Les wilayas concernées sont Alger, Annaba, Boumerdès, Constantine et Tiaret. Contrairement à cette mobilisation des wilayas du Nord, les corps communs de la santé des wilayas du Sud sont réticents. Raison ' «Vu ce qui se passe dans les régions du Sud, les travailleurs ne veulent pas envenimer la situation. A cela s'ajoute le manque de communication dans certaines wilayas», explique M. Betraoui.
C'est à M'sila, Tamanrasset et Illizi que les taux les plus faibles ont été enregistrés. Le représentant des corps communs de la santé se montre satisfait quant à la mobilisation des travailleurs.
Il regrette tout de même le silence de la tutelle. «L'administration a été sommée d'appliquer les retraits sur les salaires des grévistes. C'est une autre humiliation pour les corps communs», déplore M. Betraoui. Pour rappel, les corps communs de la santé demande la généralisation de la prime de contagion à tous les fonctionnaires de l'hôpital qui réclament également un statut digne des tâches qu'ils accomplissent.
D'autant plus que les corps communs demeurent l'une des catégories de travailleurs sans statut bien défini.
Pour ce faire, ces derniers ont déjà, vainement, organisé une grève de trois jours en mars dernier. L'attitude des autorités concernées reste la même. C'est le refus total du dialogue. Une réunion sera tenue jeudi pour évaluer cette opération de protestation et décider des éventuelles actions à entreprendre.


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