Algérie

Le taux de récidive est insignifiant


Pour le directeur de l'administration pénitentiaire Mokhtar Felioune, ce chiffre est très minime.Le nombre de récidives des détenus ayant bénéficié de la traditionnelle grâce présidentielle représenterait un chiffre insignifiant. C'est du moins ce qu'a avancé le directeur de l'administration pénitentiaire Mokhtar Felioune, jeudi, à partir de Koléa (Tipasa). «Le taux de récidive est minime, il ne dépasse pas les 0,01%: lors des quatre dernières années», a-t-il affirmé, en marge de l'organisation d'une cérémonie organisée pour la distinction des prisonniers ayant réussi aux examens du bac et du BEM. Parlant de la réinsertion sociale de ces derniers, Mokhtar Felioune se veut rassurant et fait savoir que «le ministère de la Justice oeuvre à travers tous les programmes et les mécanismes introduits dans le cadre de la politique de réforme de la justice à suivre et à accompagner les prisonniers graciés ou ceux qui ont purgé leur peine pour s'assurer de leur réinsertion dans la société.» Dans ce sillage, ce responsable conseille de suivre «les exemples positifs de milliers de personnes au lieu de se concentrer sur un détail ou une expérience d'un seul récidiviste». A ce titre, il a fait savoir que les établissements pénitentiaires du pays «réalisent une autosuffisance grâce aux tâches qu'effectuent les prisonniers dans les différents ateliers». Il s'agit des ateliers de fabrication de chaussures, de vêtements, de lits et d'équipements de bureau au profit des prisonniers, des professionnels et des fonctionnaires de l'administration pénitentiaire, aussi bien que de la maintenance des différents réseaux à l'image de l'électricité, de l'eau et du gaz. Pour revenir à la cérémonie organisée en l'honneur des lauréats du baccalauréat et du moyen, le directeur général a déclaré qu'elle s'inscrivait dans le cadre de l'incitation et de l'encouragement des prisonniers pour le savoir et la formation, à même de concrétiser la politique de réinsertion. On a signalé qu'au brevet de l'enseignement moyen (BEM), la première place est revenue à un détenu de l'établissement de Tizi Ouzou (15,19 de moyenne). Une prisonnière de l'établissement de Koléa a obtenu (11,27). Le nombre des détenus ayant passé avec succès l'examen du baccalauréat a atteint 1258 sur un total de 4 391 candidats en 2018. Celui du BEM est de 2 189 sur un total de 4 698, ajoute la même source qui a fait état de 40.226 inscrits aux branches de la formation contre professionnelle durant l'année 2018, 42.937 inscrits à l'enseignement général.
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