Venir à bout de ce qui a été, à l'issue d'études d'analyse, qualifié de « zones d'ombre » sur l'ensemble du territoire national est l'objectif phare d'un ambitieux programme, en cours de réalisation, et qui mobilise une enveloppe financière de pas moins 453 milliards de dinars engagée par les pouvoirs publics.Il a été ainsi constaté que lesdites zones souffrent en effet de retard de développement à différents niveaux et touchant à plusieurs secteurs, mais le premier frein au développement se trouve être essentiellement l'enclavement de ces zones.
Selon M. Mustapha Haddam, directeur général du Centre national d'études et d'analyses prospectives, sous tutelle du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, le programme en question comprend quelque 36.150 projets structurants et se trouve à un taux de réalisation de près de 92%.
M. Haddam, qui s'exprimait hier à l'émission L'invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne, précise en outre que les projets touchent à tous les secteurs à commencer par celui de l'éducation avec l'objectif de réduire le nombre d'élèves par classe, mais aussi les rapprocher de leurs lieux de résidence par la réalisation de nouvelles écoles. Le secteur de la santé n'est pas en reste au même titre d'ailleurs que celui de l'AEP (l'alimentation en eau potable) et l'assainissement, l'alimentation des zones d'ombre en énergie électrique et gaz naturel, mais avant tout la lutte contre l'isolement par le désenclavement et l'ouverture des axes routiers.
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Posté Le : 19/12/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Nouvelle République
Source : www.lnr-dz.com