«Le taux de croissance de la production agricole en Algérie a dépassé les 10% en 2011»

C'est ce que nous retenons de ce qui s'est débattu lors de la réunion d'évaluation des cadres de l'agriculture qui se sont donné rendez-vous durant deux jours.
Si le samedi a été consacré aux travaux d'atelier, le dimanche ce sont d'abord les lectures des rapports. Habituellement ce sont des lectures de tableaux et de chiffres. Mais en cette onzième session, depuis l'avènement de Ben Aissa à la tête du ministère de l'Agriculture, tous les voyants sont au vert. Les perspectives commencent à se dessiner et se confirmer. D'ailleurs les chiffres sont éloquents et le ministre dira à ce sujet qu'ils reflètent la réalité. L'évolution globale est de 10,2 % ce n'est pas rien et c'est même beaucoup. Rares sont les secteurs qui réalisent de telles progressions. Le ministre en intervenant lors de la clôture de la première partie de la réunion : évoquera des points très importants en commençant par l'influence positive de la politique du renouveau rural et réciproquement celle du monde rural sur la production. Actuellement l'organisation des filières est d'un apport très important pour la résolution des problèmes. Cette organisation des filières a permis d'importantes avancées dans le domaine des viandes et du lait si pour la première l'Algérie a importé peu de viandes rouges congelées bien que la consommation a nettement augmenté et que ce sont les viandes rouges locales qui ont remplacé celles qui étaient importées. Par ailleurs et dans le même domaine le cheptel national ne connait presque plus les déperditions. En troisième lieu c'est cette avancée qualitative et quantitative dans la production oléiculture ou plus de 1 458 communes produisent actuellement de l'olive et de l'huile d'olive. Enfin le quatrième indicateur de l'évolution est celui de la régulation : le ministre dira à ce sujet qu'elle commence à s'ancrer dans les coutumes des différents partenaires. Il a tenu à rappeler les effets néfastes de la crise de 2007. C'est d'ailleurs ce qui a éveillé et incité à la prise de décisions de souveraineté nationale, les émeutes du pain en Egypte en sont les exemples vivaces dans les esprits des observateurs.