RÉSUMÉ
Cet article s’applique à vérifier, à travers une batterie de tests, l’efficacité des instruments de la politique monétaire en Algérie. Après avoir décrit l’évolution de la politique monétaire en Algérie, on a mis en relation le taux de réescompte considéré comme principal instrument de la politique monétaire jusqu’à 2000, et les objectifs intermédiaires et finals de la politique monétaire algérienne. Le résultat montre que, le taux de réescompte répond aux variations de l’inflation, mais ne contribue pas à la réalisation de la stabilité du PIB et du taux de change, ceci peut être expliqué, par l’importance du marché parallèle et la dépendance du PIB des recettes des hydrocarbures et non pas de l’investissement. A partir de 2001, et malgré la surliquidité, les instruments utilisés pendant cette période, ont permis de maitriser l’inflation, mais malheureusement, ces disponibilités en liquidité sont sans conséquence sur l’amélioration du PIB hors hydrocarbures (PIB hors hydrocarbure reste toujours faible), ce qui signifie que, les banques algériennes ne sont pas incitées à accorder des crédits pour encourager l’investissement.
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Posté Le : 21/02/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Afroune Nadia - Achouche Mohamed
Source : Les cahiers du CREAD Volume 33, Numéro 120, Pages 70-103 2017-03-14