Le taux d’échec des micro-entreprises est de 20% en Algérie

“Le taux d’échec des micro-entreprises, créées selon le dispositif de l’Ansej en Algérie, est de 20% contre 40% dans d’autres pays européens”, a déclaré Mme Sadaoui, directrice générale de l’agence lors de l’ouverture du premier Salon régional des micro-entreprises à Constantine. “Pour diminuer encore ce taux d’échec, l’Ansej a mis en place, en collaboration avec la Cnac, un programme de formation des promoteurs inscrits dans les deux agences”, a précisé Mme Sadaoui.
Cette dernière ajoutera qu’aucun dossier ne sera validé avant la formation du promoteur appelé à s’initier à la gestion de son entreprise. Ce programme exige, aussi, le suivi du promoteur par des comités d’accompagnement désignés par l’Ansej. Cette manifestation, qui s’étalera jusqu’au 23 du mois en cours, est organisée par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale en collaboration avec l’Ansej, l’Anem et la Cnac. C’est au niveau du centre des expositions “Enaditex”, situé à la zone industrielle Palma, que 140 micro-entreprises, issues des dispositifs Ansej et Cnac, venant de 16 wilayas de l’Est algérien, sont réunies autour du thème “Dispositif au service de l’emploi”, avec la participation des partenaires d’agences de soutien à la création de micro-entreprises, dont les banques.
Parmi les objectifs de ce salon, il y a la vulgarisation des dispositifs de création d’activité et le renforcement de la coordination entre les différentes agences d’emploi et la sécurité sociale. Concernant les 386 dossiers déposés au niveau de l’Ansej Constantine, durant le premier semestre de l’année en cours, 184 seulement ont été validés au niveau des banques, selon M. Belmili, directeur de l’agence locale.
Ce qui est à retenir de cette rencontre, c’est qu’avec le temps, la culture entrepreunariale est en train de s’installer en Algérie.
L’environnement économique commence à admettre, ce qui est considéré comme un axiome dans les pays développés, à savoir que près de la moitié des PME créées disparaissent lors de la première année. Aux USA, ce sont 5 millions de PME mort-nées. Pourtant, dans ce pays, le premier créateur de la richesse est l’entreprise.