Les libertés publiques et leur éventuel élargissement constitutionnel est le chantier attendu par l'opposition et les organisations de la société civile. Ils constituent le test de vérité pour le Président qui a promis des garanties sur la question.Les libertés publiques et leur éventuel élargissement constitutionnel est le chantier attendu par l'opposition et les organisations de la société civile. Ils constituent le test de vérité pour le Président qui a promis des garanties sur la question.Il ne s'agit pas de revoir la copie mais de consolider une réforme politique inscrite depuis 2011 sur des sujets lancinants des libertés publiques et les droits de l'homme. L'arsenal juridique qui y est consacré autorise une nette évolution depuis le début du pluralisme de 1989. Mais face à la résurgence des tensions politiques, un simple toilettage des lois ne suffit plus.Dans le cadre de l'actuel projet de révision constitutionnelle, on ne jure que par le rajout d'autres mécanismes qui puissent consolider les libertés publiques. Les rapports internationaux qui noircissent le tableau sur la situation des libertés publiques ne plaident pas certes pour une lecture objective des évènements.Mais ils nous renseignent que la régression des espaces de libertés et le déficit communication de l'administration et la société civile sont les ingrédients qui mettent en péril les acquis du pluralisme. Les libertés publiques et de s'associer sont tolérées mais mises sous contrôle dès qu'il s'agit de manifestations publiques ou de sit-in pacifiques réclamés à cor et à cri par des associations ou des collectifs de citoyens.Une donnée que le gouvernement ne devra plus négliger à l'avenir même si le contexte offre l'opportunité de certaines «dérives» qui peuvent constituer des menaces sur l'intégrité territoriale chère aux partisans du «printemps arabe algérien». Les avis sont unanimes à considérer que l'administration de l'Etat et de ses appareils devraient se montrer plus ouvertes sur les autorisations des marches pacifiques et des sit-in organisés. Du moment que ces libertés sont garanties par la loi fondamentale.Les droits de l'homme qui enregistrent une nette amélioration depuis les «années noires» du terrorisme sont à parfaire dans le contexte actuel. Le gros des perturbations est derrière nous mais il reste à mettre en exergue le respect des droits citoyens à émettre leurs opinions sans être entravés ni harcelés judiciairement. Le rapport entre les instances judiciaires et les syndicats lors de conflits constitue l'autre point qu'il faut clarifier.Les syndicats autonomes estiment que le droit à la grève est un droit qui concerne les travailleurs et ne doit pas être un motif de mise sous contrôle des grévistes. C'est donc là le test de vérité pour le Président et de son équipe dont on dit qu'il souhaiterait approfondir ces questions avec les principaux défenseurs des droits de l'homme. Mais il faudra attendre le prochain rapport remis par Ouyahia au président Bouteflika et de savoir quels seraient les axes retenus qui pourraient faire consensus sur la question.Il ne s'agit pas de revoir la copie mais de consolider une réforme politique inscrite depuis 2011 sur des sujets lancinants des libertés publiques et les droits de l'homme. L'arsenal juridique qui y est consacré autorise une nette évolution depuis le début du pluralisme de 1989. Mais face à la résurgence des tensions politiques, un simple toilettage des lois ne suffit plus.Dans le cadre de l'actuel projet de révision constitutionnelle, on ne jure que par le rajout d'autres mécanismes qui puissent consolider les libertés publiques. Les rapports internationaux qui noircissent le tableau sur la situation des libertés publiques ne plaident pas certes pour une lecture objective des évènements.Mais ils nous renseignent que la régression des espaces de libertés et le déficit communication de l'administration et la société civile sont les ingrédients qui mettent en péril les acquis du pluralisme. Les libertés publiques et de s'associer sont tolérées mais mises sous contrôle dès qu'il s'agit de manifestations publiques ou de sit-in pacifiques réclamés à cor et à cri par des associations ou des collectifs de citoyens.Une donnée que le gouvernement ne devra plus négliger à l'avenir même si le contexte offre l'opportunité de certaines «dérives» qui peuvent constituer des menaces sur l'intégrité territoriale chère aux partisans du «printemps arabe algérien». Les avis sont unanimes à considérer que l'administration de l'Etat et de ses appareils devraient se montrer plus ouvertes sur les autorisations des marches pacifiques et des sit-in organisés. Du moment que ces libertés sont garanties par la loi fondamentale.Les droits de l'homme qui enregistrent une nette amélioration depuis les «années noires» du terrorisme sont à parfaire dans le contexte actuel. Le gros des perturbations est derrière nous mais il reste à mettre en exergue le respect des droits citoyens à émettre leurs opinions sans être entravés ni harcelés judiciairement. Le rapport entre les instances judiciaires et les syndicats lors de conflits constitue l'autre point qu'il faut clarifier.Les syndicats autonomes estiment que le droit à la grève est un droit qui concerne les travailleurs et ne doit pas être un motif de mise sous contrôle des grévistes. C'est donc là le test de vérité pour le Président et de son équipe dont on dit qu'il souhaiterait approfondir ces questions avec les principaux défenseurs des droits de l'homme. Mais il faudra attendre le prochain rapport remis par Ouyahia au président Bouteflika et de savoir quels seraient les axes retenus qui pourraient faire consensus sur la question.
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Posté Le : 21/07/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com