Algérie

Le TAJ rend hommage à Mahsas LORS D'UNE CEREMONIE ORGANISEE AU SIÈGE DU PARTI



Le TAJ rend hommage à Mahsas LORS D'UNE CEREMONIE ORGANISEE AU SIÈGE DU PARTI
Lors de la même cérémonie, Amar Ghoul n'a pas manqué d'exprimer le soutien de son parti à la cause sahraouie.
Le parti TAJ a rendu hommage, hier, au défunt moudjahid Ahmed Mahsas, décédé dimanche 24 février à l'âge de 90 ans à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja (Alger).
Lors d'une cérémonie organisée en présence de l'épouse du défunt ainsi que de sa fille, le président du Parti, Amar Ghoul est revenu dans une brève allocution sur la vie de «cet homme qui a sacrifié sa vie pour que vive l'Algérie indépendante». M Ghoul a rappelé qu'il a une relation particulière avec le défunt à qui il a d'ailleurs souvent rendu visite. «J'espère que les générations futures s'abreuvent de ses idées et continue à les perpétuer», a indiqué M.Ghoul, ajoutant lors de la même allocution que «les grands hommes ne meurent jamais».
M.Ghoul a salué en le défunt l'esprit nationaliste, le combat mené pour libérer l'Algérie de la colonisation française, la défense de la dignité du peuple algérien et l'instauration de la démocratie, considérant Mahsas comme un homme politique et un intellectuel chevronné dont la vie a été consacrée à l'émancipation et à l'édification du pays. S'adressant à la fille du défunt Mahsas, le président du parti TAJ a offert un stylo en guise de symbole du savoir et lui a suggéré de rédiger la biographie de son père en lui proposant même le titre: «Ce père que j'ai aimé.» Pour sa part, la fille de Mahsas a affirmé que son «père a eu une vie bien remplie, et qu'il repose maintenant avec ses compagnons de lutte».
Militant de la première heure, Ahmed Mahsas est né le 17 novembre 1923 à Boudouaou (Boumerdès). Il faisait montre d'un patriotisme ardent dès l'âge de 16 ans lorsqu'il adhéra au Parti du peuple algérien (PPA) en 1940. En 1953, le défunt fut à l'origine de la création du premier noyau du Front de libération nationale (FLN) en France avant de devenir le délégué politico-militaire de l'Est algérien et membre du Conseil national de la révolution algérienne (Cnra). Il s'oppose aux résultats du Congrès de la Soummam et sera arrêté en Tunisie. Il s'évade et se réfugie en Allemagne jusqu'en 1962. Après l'indépendance, il occupera plusieurs fonctions. En 1981, il crée l'Union des forces démocratiques (UFD) à la faveur de la consécration du multipartisme en 1989. Il a été nommé, en janvier dernier, sénateur au tiers présidentiel du Conseil de la nation
Lors de la même cérémonie, Amar Ghoul n'a pas manqué d'exprimer le soutien de son parti à la cause sahraouie. «Le TAJ sera toujours derrière la cause juste et légitime du peuple sahraoui à l'autodétermination.» Par la même occasion, M.Ghoul a dénoncé l'emprisonnement des 24 détenus civils sahraouis de Gdeim Izik que ni la morale ni le droit «n'autorisent de pareils comportements de l'occupant marocain».


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