Algérie

Le tabac tue



Comme la nicotine, le tabac tue. Il ne s'agit pourtant pas de cigarettes mais de passage à tabac. Car après s'être relativement calmée un certain temps, la police a repris ses tabassages, comme si c'était inscrit dans la loi de finances. A Blida d'abord, les policiers ont allégrement usé de la matraque contre tout le monde, y compris les journalistes. A Constantine, les lycéens qui protestent contre le nouvel emploi du temps extraterrestre de M. Benbouzid le martien ont été passés à tabac dans les locaux de la police alors qu'ils sont mineurs. A Alger enfin, une fille qui fumait dans la rue n'a pas été prise à partie par la population comme on pouvait s'y attendre, mais par la police, qui l'a tabassée pour avoir voulu ainsi attraper un cancer du poumon toute seule.Si l'on résume donc ces trois exemples pris au hasard dans l'actualité récente, on peut constater que la police tabasse des supporters, des journalistes, des lycéens et des fumeuses. Mieux, on peut catégoriser en soulignant que la police tabasse des hommes, des enfants et des femmes. Donc tout le monde, en attendant qu'elle s'en prenne aux vieux ou vieilles retraité(e)s si ce n'est pas déjà fait. D'où vient ce retour du sport favori des forces de l'ordre, frapper les Algériens ' Comme dans une bonne dictature policière, il provient de l'impunité installée depuis quelques années, ajoutée au mépris qu'ont les dirigeants pour leur peuple, y compris le président lui-même. Que reste-t-il à faire ' Déposer plainte ' Appeler le TPI ' Sortir en casque avec des vestes rembourrées ' Ou interpeller encore les responsables ' Car de l'agent frappeur d'en bas au plus haut, on peut considérer que ce sont M. Zerhouni et M. Tounsi qui frappent les Algériens puisqu'ils ne réagissent pas à cette pluie de coups qui s'abat. Et si on les frappait à notre tour, symboliquement, avec des pierres molles '


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