Algérie

Le système de Belhout a prévalu



Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne ». Cette phrase, nous l'avons souvent entendue ici ou ailleurs. Or, quel que soit le cas de figure ou la manière, une finale, il faut la jouer.

Hier après-midi, deux équipes aux styles différents étaient aux prises, et on s'attendait à une bataille tactique prévisible. Belhout avait annoncé la couleur: «Nous ne changerons pas notre système de jeu, car ce dernier nous a permis d'enchaîner ces derniers temps des résultats positifs. On ne laissera aucun aspect nous échapper, y compris le style de jeu de l'USMH ».

Du côté d'El-Harrach, c'était le même son de cloche, Boualem Charef ayant déclaré « qu'on jouera comme on a l'habitude de le faire. L'USMH gardera ses traditions et celui qui commettra des erreurs le paiera cash ». On attendait avec curiosité le rendement du duo Boualem-Boumechra si souvent cité cette saison. Or, au vu de la première période, ce tandem a été mis sous l'éteignoir et fut contrarié par le pressing haut des Canaris, où le capitaine Rial se trouvait prudemment en couverture de ses coéquipiers de la défense.

 C'est que but de la JSK est arrivé très tôt (12'), à la suite deux maladresses conjuguées de Griche et de son gardien Dokha. Certes, les Harrachis, sous l'impulsion de l'infatigable Hedou, ont tenté de réagir mais tant en raison de la relative lenteur de leurs mouvements offensifs que de la vigilance des hommes de Belhout qui quadrillaient bien le terrain, jamais le keeper de la JSK Berrafane n'a été inquiété sérieusement. On attendait donc avec curiosité les consignes de Boualem Charef, dont l'équipe, menée au score, était dans l'obligation d'attaquer, pour au moins égaliser. Boualem a abattu toutes ses cartes au cours de cette période en lançant Touahri et Benabderahmane, puis Chache pour un renforcement du milieu. De son côté, Belhout a procédé également à des changements, visant à contrer son homologue.

Les Harrachis ont attaqé à outrance, plus qu'en première période, mais ils se sont heurtés à deux « murs », celui du milieu et celui de la défense de la JSK. Le gardien Asselah, très sollicité, n'a pas fait d'erreur, à l'inverse des camarades de Boumechra et Boualem. Lorsque le dépositaire du jeu et le buteur ne peuvent évoluer sur leur vraie valeur, c'est toute l'équipe de l'USMH qui devient impuissante. Tel est résumée cette analyse d'une finale très disputée mais correcte.




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