Le syndicat juge la situation inappropriée pour reprendre le travailleur Vers une nouvelle grève des postiers

Les engagements du ministre de tutelle à prendre en charge les doléances des travailleurs grévistes n'ont pas calmé les esprits du côté du Syndicat national autonome des travailleurs de la Poste (Snap).Ainsi, le syndicat dénonce, dans un communiqué rendu public, l'anarchie qui a caractérisé l'opération de versement des indemnités aux travailleurs et les pressions exercées sur le personnel des postes.
Sur ce, il appelle à la tenue d'une réunion de son bureau, pour arrêter les voies et moyens "appropriés", pour faire face à cette situation. Le Snap n'exclut pas, par ailleurs, le recours à la grève pour dénoncer ce qu'il appelle "les dépassements". Le syndicat précise que la deuxième tranche du rappel négocié avec la tutelle n'est pas versée à plusieurs milliers de travailleurs.
Il évoque les erreurs et aussi l'exclusion d'un nombre important de l'opération alors qu'ils ouvrent droit. "Alors que des ayants droit n'ont pas bénéficié, de nouvelles recrues ont reçu le montant de la deuxième tranche", relève le syndicat. Sur un autre plan, il dénonce les pressions persistantes sur les travailleurs de la Poste, malgré l'arrêt de la grève.
Le Snap rappelle que lors des négociations avec la tutelle, "il était convenu que toutes les poursuites engagées contre les travailleurs seront annulées".
Il s'interroge sur les objectifs du maintien de ces pressions contre les travailleurs, et précise qu'elles touchent des travailleurs à Alger et à Boumerdès.
Toujours dans le même contexte, le Snap appelle le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de communication à intervenir pour mettre fin à cette opération qui vise les travailleurs.
R. N.
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