Les travailleurs du secteur de la solidarité rappellent qu'ils se battent pour la révision du statut particulier, l'intégration des contractuels et la mise en place des grades.Le syndicat national du personnel du secteur de la solidarité nationale et de la famille monte au créneau et menace de revenir à la protestation si ses revendications ne sont pas satisfaites. C'est ce qu'a affirmé, hier, Farid Bouguera, président du syndicat, en marge du conseil national qui s'est tenu à Alger. Le syndicat affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) affirme qu'il va recourir à des grèves au niveau wilayal dans un premier temps et, après, à une grève nationale. "Nous savons que nous prenons en charge une frange très sensible de la population, mais notre humanisme ne doit pas être un motif pour nous léser dans nos droits", lance le premier responsable du syndicat.
"Le conseil national survient dans des conditions critiques. Après 5 mouvements de grève, notre situation est toujours la même. La ministre de la Solidarité nous a promis de régler nos problèmes. À ce jour, rien n'est fait", regrette le président du syndicat.
Le syndicaliste rappelle que son organisation se bat pour la révision du statut particulier, l'intégration des contractuels et la mise en place des grades. "Nos problèmes ont débuté en 2008 avec la publication des nouveaux statuts. Plusieurs pôles de la Fonction publique dont l'éducation ont vu leur statut révisé. Quand nous avons demandé la révision de notre statut, on nous répond que ce n'est pas possible. Pourtant, nous aussi, nous faisons partie de l'éducation", souligne-t-il. Il ajoute que "le nouveau statut contredit même la loi 06-03 qui stipule que les acquis des travailleurs restent avec les nouveaux statuts. Chose qui n'est pas respectée pour nous."
"De nos jours, le travail de la solidarité se limite au couffin du Ramadhan, au trousseau scolaire et au bus scolaire. Le volet social est mis à l'écart. Qui se préoccupe de la situation des 200 000 personnes qui dépendent de nous '" s'interroge-t-il. "La ministre nous a promis, il y a un an, de prendre en charge nos revendications. Mais nous constatons que la situation se dégrade", regrette M. Bouguera qui annonce que son syndicat va recourir à l'arbitrage de la Fonction publique. "Nous avons fait cinq mouvements de grève et à chaque réunion, avec la tutelle, nous avons gain de cause, nous avons même les PV qui le prouvent, mais à ce jour rien n'est fait", explique-t-il.
Pour sa part, Hassan Ghozali, représentant du ministère de la Solidarité, reconnaît le malaise que vit le secteur et l'importance de fédérer les efforts pour trouver des solutions. "Nous avons mis en place un conseil consultatif pour discuter des dossiers importants du secteur. Nous sommes en contact continuel avec les syndicats pour faire face à de faux problèmes qui cachent de vraies préoccupations", reconnaît-il.
D S
Nom
Adresse email
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 05/11/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djazia Safta
Source : www.liberte-algerie.com