Selon la lettre, dont nous détenons une copie, et qui a été aussi adressée au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, la direction de l'E.P.H , Zerdani Salah d'Aïn Beida, aurait détruit des dossiers appartenant à des malades ayant séjourné dans cette infrastructure.Le syndicat des paramédicaux, affilié à l'U.G.T.A aurait même adressé des copies aux responsables locaux et de wilaya à l'effet de condamner ce qu'il considère comme un acte illégal au détriment du malade, d'autant que les dossiers en question datent des années 2011, 2012 et 2013. La règlementation ne prévoit la destruction de documents qu'après une durée de 10 ans et ce en présence d'une commission issue de l'établissement et d'un huissier de justice.M. Azzoug, en tant que directeur de l'établissement, regrette qu'il y' ait eu beaucoup de bruits pour si peu. «Certes, il y a eu destruction de certains papiers, mais de papiers sans grande utilité. Il s'agit surtout de billets d'entrée ou de salle, sans plus! Tout ce que contient la lettre est pure affabulation.» Pour plus de précisions, il évoque le cas de malades ou même d'anciens travailleurs qui ont pu avoir accès à des documents archivés. «Nous tenons scrupuleusement des registres qui appartiennent à l'ancien hôpital Boumali, aujourd'hui converti en établissement spécialisé(E.H.S) pour «mère et enfant».
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Posté Le : 19/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Baâziz Lazhar
Source : www.elwatan.com