Algérie

"Le syndicat des journalistes est pour bientôt"




Le ministre de la Communication prend le pouls du secteur et s'entretient avec certains de ses acteursA l'occasion de l'ouverture du Salon national de la communication et des métiers de la presse, Hamid Grine a tenu une conférence de presse dans laquelle il est revenu sur plusieurs questions liées au secteur.«L'Ugta a décidé de re-dynamiser la Fédération nationale des journalistes», a déclaré hier, à l'ouverture du Salon national de la communication et des métiers de la presse, le ministre de la Communication, Hamid Grine qui, à chacune de ses sorties depuis sa nomination à la tête du département de la communication ne rate aucune occasion de souligner l'importance de l'organisation des journalistes dans le cadre d'un syndicat fort, responsable et représentatif. Il n'a d'ailleurs pas manqué d'expliquer que le retard enregistré en matière «de promotion de la presse spécialisée» est dû à l'absence d'un partenaire social.L'inauguration de ce salon et la visite des stands des différentes entreprises, qu'elles soient de la presse écrite ou audiovisuelle, qui y ont participé, a été une occasion pour le ministre de la Communication de prendre le pouls du secteur et de s'entretenir avec certains de ses acteurs. «Les objectifs du salon sont de donner une visibilité à certains journaux qui ne sont pas très connus et de permettre aux acteurs du secteur de rencontrer leur public», a-t-il déclaré, tout en se réjouissant qu'il existe plus de 140 quotidiens en Algérie et plus de 200 autres périodiques. Par ailleurs, interrogé lors de la conférence de presse qu'il a tenue au terme de sa visite des stands, sur son insistance quant à la professionnalisation du secteur de la presse, Hamid Grine a fait savoir qu'un «journaliste professionnel est celui qui permet à son interviewé de valider ses propos». Dans ce sillage, il a vivement insisté sur l'importance de la crédibilité et du professionnalisme des journalistes, y compris ceux qui travaillent dans les titres méconnus, qui doivent éviter le mensonge, l'insulte et l'invective dans leurs écrits». Pour illustrer ses propos, le ministre de la Communication a cité le cas d'une information maintes fois ressassée par la presse, à savoir l'examen en Conseil des ministres de la loi sur la publicité, alors que cela n'avait jamais eu lieu. «Contrairement à ce qui a été dit par certains journaux, la loi sur la publicité n'est pas passée en Conseil des ministres. Ce qui a été dit est faux», a-t-il martelé. M.Grine a par ailleurs évoqué la problématique de la formation des journalistes qui demeure un vrai casse-tête de toutes les rédactions et sans laquelle nul professionnalisme n'est possible. «Il existe un déficit en matière de formation en journalisme. Mais celle-ci doit être permanente et peut être assurée même par les journalistes eux-mêmes» a-t-il dit avant d'ajouter, sur un ton de regret: «La loi exige que les journaux réinvestissent 2% de leurs chiffres d'affaires dans la formation des journalistes. Or, je ne connais pas beaucoup de journaux qui le font.»




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