Algérie

Le syndicat des chauffeurs de taxi revendique



Le syndicat des chauffeurs de taxi revendique
Réunis hier au siège de la maison du syndicat, Abdelhak Benhamouda, les représentants de l'Est des chauffeurs de taxi du syndicat national des chauffeurs de taxiet transporteurs (SNTT), relevant de l'UGTA, devaient émettre des recommandations pour le ministère de tutelle, le but étant d'enrichir le projet de loi qui consacre l'exercice de cette profession.C'est dans ce sens que les membres de cette mini-assemblée régionale rejettent en bloc les sanctions prévues en cas de fautes professionnelles, liées en particulier, au code de la route, qui sont très répressives.Au bout de deux infractions, mêmes minimes, ils feront l'objet d'un retrait et d'une mise à la fourrière pour 6 mois. Cependant, le plus important reste la fameuse licence d'exploitation, détenue par les anciens moudjahidine, qui déterminent unilatéralement son prix. Mieux, de l'avis des chauffeurs de taxi, ils exercent une pression pour faire de la surenchère. A ce propos, le vice-coordinateur de la région Est du SNTT, Younes Bendilmi exige une licence administrative, émanant des services de transports de la wilaya.Et d'ajouter : «Actuellement, avec la prolifération des radio-taxis et taxis-wakf, exerçant sans cette licence de moudjahid, nous n'avons enregistré aucune revendication des moudjahidine et c'est regrettable que pour une même fonction, c'est les deux poids, deux mesures». Pour sa part, le représentant de la wilaya de Annaba Fethi Ould Merim dira «Nous demandons simplement que nous ne soyons plus parrainés, ni par l'UGTA et encore moins par l'UGCA, car pour ces deux organisations, nous n'avons rien obtenu quant à nos revendications, qui datent en fait depuis des lustres.» Le vice-coordinateur du syndicat mettra en exergue une autre revendication qu'il juge déterminante et qui a trait à l'effacement de la dette de milliers de chauffeurs de taxi à travers le territoire national.Pour cela, il dira : «Nous vivons une situation extrêmement déplorable vis-à-vis du fisc où la majorité des chauffeurs de taxi accusent des dettes s'élevant en moyenne à plus de 400 000 DA, ce qui nous paralyse dans notre quotidien, y compris celui de nos enfants, il faut savoir que cette situation était le fait de la décennie noire qui a vu notre activité connaître un grand déclin, ainsi au même titre que ces nouveaux chauffeurs de taxi, à qui l'on accorde plusieurs facilitations, nous sommes en droit d'exiger la même chose.»




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