Algérie

Le suspense touche à sa fin pour les candidaturesPRESIDENTIELLE EN AFGHANISTAN



Le suspense touche à sa fin pour les candidaturesPRESIDENTIELLE EN AFGHANISTAN
Les derniers candidats se pressaient hier dans la capitale afghane Kaboul pour déposer leur dossier à quelques heures de la fin de la période d'enregistrement des candidatures à la présidentielle d'avril, qui désignera le successeur de Hamid Karzaï à la tête d'un pays en guerre depuis 12 ans. La journée a commencé avec le dépôt de la candidature de l'ancien ministre des Finances Ashraf Ghani, qui avait déjà annoncé lundi sur Twitter son intention de participer au scrutin. Turban blanc et longue chemise traditionnelle afghane, il s'est présenté en milieu de matinée à la Commission électorale indépendante (IEC) de Kaboul accompagné de ses candidats aux postes de vice-présidents: l'ex-combattant communiste Abdul Rasheed Dostum et l'ancien ministre de la Justice Sarwar Danish. «nous avons besoin de profondes réformes», a déclaré M.Ghani, en promettant de «combattre la corruption» qui ronge le pays et de faire de la «jeunesse» une de ses priorités s'il est élu. M. Ghani, né en 1949, avait déjà été candidat à la précédente élection présidentielle, en 2009. Il était arrivé en quatrième position au premier tour avec 2,94% des voix, loin derrière M.Karzaï, réélu à cette occasion. Quelques heures après M.Ghani, c'est le ministre des Affaires étrangères afghan démissionnaire Zalmai Rassoul qui s'est à son tour présenté devant la commission électorale. Agé de 70 ans, ce proche du président Karzaï parle couramment français, anglais, italien et arabe. «Notre programme vise à protéger l'unité nationale, consolider les acquis de cette dernière décennie et renforcer la démocratie et l'économie», a-t-il déclaré aux côtés de ses vice-présidents potentiels, Ahmed Zia Massoud, un chef de parti politique, et Habiba Sarabi, gouverneur de la province de Bamyan et seule femme à occuper un tel poste dans le pays. La candidature du frère du président, Qayum Karzaï, était également attendue avant la fermeture de la commission électorale hier à 16h00 (11h30 GMT). Ces dernières heures avant la clôture des candidatures étaient abondamment commentées par les médias afghans, notamment sur Twitter et Facebook, un signe des progrès accomplis dans un pays qui accusait un retard considérable en la matière il y a encore quelques années. La présidentielle aura lieu le 5 avril dans un contexte d'incertitudes alimenté par les violences persistantes dans le pays et le départ prévu fin 2014 des 87.000 soldats de l'Otan. Elle désignera le successeur de M.Karzaï, seul homme à avoir dirigé le pays depuis la chute en 2001 des taliban, qui mènent depuis une violente insurrection contre les forces nationales afghanes et leurs alliés de l'Otan. M. Karzaï, 55 ans, ne peut briguer un troisième mandat selon la Constitution. Parmi les autres candidats à s'être déjà déclarés figurent l'opposant Abdullah Abdullah. Cet ancien ministre des Affaires étrangères, qui avait talonné M. Karzaï en 2009, fait figure de favori.


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