Le groupe suédois de cosmétique et d'hygiène corporelle Oriflame a célébré, hier, une année d'affaires en Algérie après cinq années de présence par le biais d'une franchise qui a permis aux propriétaires de déceler l'important potentiel du marché algérien.
Lors d'une conférence de presse rehaussée par la présence de l'ambassadrice de Suède en Algérie, Mme Eva Emnéus, les principaux managers du groupe en Algérie et dans la région Moyen-Orient et Afrique ont brossé un tableau de l'évolution de leurs affaires dans notre pays.
Selon M. Piyush Chandra, principal manager du bureau Algérie, la compagnie de cosmétiques, qui s'appuie uniquement sur un réseau d'adhérents chargés de vente directe à domicile, compte aujourd'hui un réseau de 20 000 collaborateurs. Ces derniers sont rémunérés par le biais de commissions de 30% du prix de chaque produit vendu et de primes variables lorsqu'ils parviennent à réaliser des opérations de parrainage de nouveaux vendeurs.
Une façon de faire unique dans ce secteur, qui permet à la compagnie de cibler directement une importante clientèle sans passer par les réseaux classiques de vente que sont la grande distribution ou les commerces de proximité. Le groupe suédois poursuit une stratégie éprouvée depuis 1967 à travers 80 pays dans le monde, ce qui lui permet de s'affranchir des lourdeurs administratives et financières d'une compagnie classique tout en réalisant un business florissant. La petite affaire familiale, lancée il y a près d'une cinquantaine d'années à Stockholm, est aujourd'hui un grand groupe reconnu et coté en Bourse. En Algérie, au bout d'une année officielle d'existence, le groupe constate déjà des ventes en hausse, notamment parmi les consommateurs à revenus intermédiaires.
Partant de ce constat, Oriflame compte s'agrandir par l'ouverture de nouveaux bureaux à Alger et dans d'autres villes du pays, notamment Oran et Constantine. L'engouement pour l'opportunité d'«embauche» offerte par l'entreprise suédoise se mesure au siège de la société suédoise, à Dély Ibrahim.
L'endroit ressemble à une ruche où se pressent des femmes de tous les âges, des jeunes filles et garçons, en quête d'une opportunité d'inscription en tant qu'adhérent. Ce travail de vente directe, ne nécessitant aucune qualification, intéresse en fait des femmes au foyer, de jeunes chômeurs, des étudiants, des retraités et même des salariés cherchant un complément de revenus.
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Posté Le : 29/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zhor Hadjam
Source : www.elwatan.com