Algérie

Le stress, un facteur de risques



La maîtrise des risques professionnels est un enjeu primordial dans le cadre de la gestion des ressources humaines. Conscientes de ces dangers, des entreprises algériennes ont intégré dans leur système le plan de prévention des risques professionnels et de sécurité au travail. Toutefois, le système de protection constitué de gants, de lunettes, de casques ou encore d’extincteurs ne suffit pas face à un autre risque aussi dangereux qu’un bruit d’une acierie ou d’une métallurgie ou l’émanation d’un gaz toxique. Beaucoup d’autres facteurs influent également sur le risque d’accidents de travail et de maladies professionnelles. Il s’agit du stress, ce mal silencieux est à l’origine de beaucoup d’accidents. Les accidents de travail dans le monde économique et surtout industriel sont une réalité amère. Personne ne peut prétendre les éradiquer tant le risque zéro n’existe pas même dans les pays les plus développés.D’ailleurs, une étude réalisée au Danemark dans des entreprises où toutes les conditions matérielles nécessaires à la sécurité des travailleurs étaient réunies, a montré que les problèmes sociaux et le stress influent sur les risques d’accidents. Car, l’enchevêtrement des causes qui participent à la genèse des accidents de travail, aussi banals ou tragiques soient-ils, sont légion surtout dans notre société où les problèmes socioprofessionnels s’imbriquent les uns sur les autres induisant parfois l’irréparable. Mais, faut-il le préciser, les risques liés à l’exercice du métier ne sont pas une fatalité. Au contraire, on peut aisément en minimiser la fréquence et la gravité. Pour peu que l’on respecte la réglementation en vigueur. Les experts en sécurité le confirment. Bien que non déclaré comme maladie professionnelle, le stress est, en somme, un acteur favorisant dans la survenue des incidents en milieu professionnel. Les raisons de ce stress sont multiples et englobent outre les problèmes sociaux économiques (transport, précarité de l’emploi, embouteillage, cherté de la vie…) le manque de confiance en soi, manque de compétence, ou encore la méconnaissance de la machine ou de l’outil utilisé dans le travail. Les secteurs d’activité à haut risque sont l’activité portuaire, la métallurgie, la mécanique avec en tête le bâtiment (BTPH).Le coût des accidents de travail représente un manque à gagner assez conséquent et dont les dépenses sont engagées en grande partie par la sécurité sociale pour réparer les dommages subis par l’accidenté tel que les soins médicaux et les frais d’hospitalisation. L’entreprise supporte également les charges indirectement comme la perte de production et la perte de temps pour la formation du remplaçant. L’Algérie en tant que membre du Bureau international du travail (BIT) a mis en place une politique nationale de prévention des risques professionnels avec la signature de quatre conventions internationales dont deux sont relatives à la prévention des risques professionnels. Parmi les axes principaux de cette politique figure la création de l’Institut national de la prévention des risques professionnels (INPRP).


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