Regarder sa série préférée chez soi sur son ordinateur ou dans les transports sur son portable c'est moins polluant qu'un DVD fabriqué à l'autre bout du monde et livré par coursier comme le faisait Netflix à ses débuts'Regarder sa série préférée chez soi sur son ordinateur ou dans les transports sur son portable c'est moins polluant qu'un DVD fabriqué à l'autre bout du monde et livré par coursier comme le faisait Netflix à ses débuts'
Pas si simple, répondent des experts face à l'explosion du streaming. Le streaming vidéo occupe aujourd'hui 60,6 % du trafic global sur internet, selon le dernier rapport de la société canadienne Sandvine, spécialiste des équipements de réseaux. Sur ce total Google (avec YouTube) représente 12 %, Netflix 11,44 %. Mais si la diffusion numérique semble dématérialisée, elle n'est pas immatérielle : terminaux, réseaux de stockage et de diffusion, tous consomment de l'énergie. Soit, selon les calculs du Shift Project, groupe de recherche français qui a publié en juillet un rapport sur "l'insoutenable usage de la vidéo en ligne", l'équivalent annuel pour le seul streaming des émissions de CO2 d'un pays comm l'Espagne, ou 1 % des émissions
mondiales. C'est la vidéo à la demande ? avec ses géants Netflix ou Amazon et bientôt Apple ou Disney ? qui domine, représentant 34 % du total. La vidéo digitale ce sont des fichiers très lourds et qui grandissent avec chaque génération de plus haute définition. Le streaming c'est un ensemble de ressources numériques mobilisées pour un client regardant une vidéo, contrairement à la télé classique où un émetteur arrose tout les spectateurs. L'empreinte écologique du streaming devrait donc croître exponentiellement, d'autant que l'usage d'internet se diffuse toujours plus à travers le monde.
Pas si simple, répondent des experts face à l'explosion du streaming. Le streaming vidéo occupe aujourd'hui 60,6 % du trafic global sur internet, selon le dernier rapport de la société canadienne Sandvine, spécialiste des équipements de réseaux. Sur ce total Google (avec YouTube) représente 12 %, Netflix 11,44 %. Mais si la diffusion numérique semble dématérialisée, elle n'est pas immatérielle : terminaux, réseaux de stockage et de diffusion, tous consomment de l'énergie. Soit, selon les calculs du Shift Project, groupe de recherche français qui a publié en juillet un rapport sur "l'insoutenable usage de la vidéo en ligne", l'équivalent annuel pour le seul streaming des émissions de CO2 d'un pays comm l'Espagne, ou 1 % des émissions
mondiales. C'est la vidéo à la demande ? avec ses géants Netflix ou Amazon et bientôt Apple ou Disney ? qui domine, représentant 34 % du total. La vidéo digitale ce sont des fichiers très lourds et qui grandissent avec chaque génération de plus haute définition. Le streaming c'est un ensemble de ressources numériques mobilisées pour un client regardant une vidéo, contrairement à la télé classique où un émetteur arrose tout les spectateurs. L'empreinte écologique du streaming devrait donc croître exponentiellement, d'autant que l'usage d'internet se diffuse toujours plus à travers le monde.
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Posté Le : 10/11/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com