Algérie

Le stationnement, un vrai casse-tête



Les administrations au centre de la ville du vieux rocher, notamment celles situées à la Casbah et place de la Révolution (la Brèche), éprouvent de grandes difficultés à s'aménager des aires de stationnement devant les établissements ou à proximité, pour leurs véhicules de service et ceux de leurs cadres.

En effet, la topographie du rocher n'arrange pas les choses et les rues sont en conséquence trop étroites, pour une agglomération de l'envergure de la ville des ponts, d'où l'interdiction presque systématique des stationnements. Celle-ci étouffe pratiquement devant le flot impressionnant de voitures qui envahissent très tôt le matin ses différentes artères. La circulation automobile n'en est que cauchemardesque, à telle enseigne que le stationnement des véhicules le long des trottoirs ne suffisant plus, leurs conducteurs ne se gênent plus pour squatter et se garer également sur les trottoirs. Ainsi, la quasi-totalité des coins et recoins, susceptibles d'être exploités pour mettre à l'abri son véhicule, se retrouvent occupés.

Au bureau de transport et de circulation de l'APC, l'on semble avoir la solution. En effet, selon son premier responsable, F. Bouarroudj, parmi les prérogatives des autorités municipales, figure la gestion d'espaces pouvant être mis à la disposition des administrations, publiques ou privées d'ailleurs. C'est ce que nous appelons le stationnement réservé, qui nécessite une autorisation de la mairie. Il suffit d'un badge signé par le président de l'APC lui-même qui doit être placé visiblement dans le véhicule, en plus d'une plaque «stationnement réservé» à l'endroit choisi. Bien sûr, le stationnement en question est possible contre une somme de 2.500 dinars par mois et par véhicule qui doit être payée à la mairie. Les services concernés de l'APC prendront en charge les traçages de lignes délimitant les emplacements des voitures ainsi que l'installation de la signalisation qui va avec. Notre interlocuteur indique que parmi les «clients», figurent les établissements de banques, les entreprises de services publiques mais aussi privées, etc. qui commencent déjà à se manifester.




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