Le stationnement, un casse-tête

En dépit de la mise en exploitation de deux parkings à plusieurs étages, la ville de Mascara fait face au quotidien à des problèmes liés au stationnement de véhicules à l'intérieur du tissu urbain.À l'instar des grandes agglomérations du pays, la capitale de l'Emir Abdelkader s'est beaucoup agrandie et son tissu urbain a quintuplé ces dernières décennies. Conséquence, le stationnement à l'intérieur du tissu urbain est devenu un problème difficile à résoudre pour les automobilistes.
Et même si le nombre des parcs pour véhicules a sensiblement augmenté ces dernières années et de l'autre, les aires réservées au stationnement ont connu une réduction. En outre, les gérants de fonds de commerce n'hésitent pas à placer sur la chaussée face aux devantures de leurs locaux des pots de fleurs, des jantes de véhicules, des échelles ou de grosses pierres pour empêcher les automobilistes d'y stationner.
Pis, certains locataires s'érigent en homme de loi en se permettant d'interdire aux conducteurs de véhicules l'utilisation des espaces verts face à leurs habitations. Cette situation est d'autant plus compliquée que plusieurs panneaux portant des inscriptions "stationnement interdit" ou "stationnement réservé" ont été implantés par les services de l'APC à différents endroits de la ville et toutes les bordures des trottoirs à proximité des édifices publics ont été peintes en rouge.
Ainsi, les rares parkings en activité s'avèrent exigus pour contenir tous les véhicules des résidents et des visiteurs. Face à cet imbroglio, certains automobilistes n'hésitent pas à outrepasser la réglementation, en s'exposant à des sanctions sous forme de contraventions à chaque passage des agents des services de sécurité.

A. B.