Algérie

Le standard explose !



Après la question «où jouera Belaïli '», cette autre question, plus d'actualité :«À quoi joue Belaïli '»
J'ai lu deux informations. Dans cet ordre : d'abord, les chiffres des achats de blé français par la Dézédie. Ils sont en baisse. En baisse sensible. Ensuite, l'appel téléphonique passé par Macron à Djidji. Non ! Ne me faites aucun procès en mauvaise intention. Je n'ai encore rien dit ni établi de lien entre ces deux infos. Attendez un peu. Peut-être tout à l'heure, dans le cours de la chronique pourrez-vous alors me traiter de «concentré de mauvaise foi». Ou peut-être pas ! Laissez-moi le temps de vous donner la teneur de la troisième information que j'ai lue. Oui, je sais, je lis beaucoup. En même, temps, c'est aussi un peu mon boulot. Lire avant d'écrire. Donc, 3e info : l'élection présidentielle française aura lieu en avril prochain. Dans un peu plus de deux mois. Et vous voilà repartis avec vos gros yeux et votre air de me signifier que je suis la mauvaise foi personnifiée et la perfidie ramassée dans 90 kilos de chair et de... chair ! Mais non ! Atteint depuis fort longtemps de presbytie et de myopie conjuguées, je lis en puzzle. C'est tout ce que j'ai trouvé comme astuce pour y voir et comprendre quelque chose dans tout ce flou. Donc, tout, sauf de la mauvaise foi. Je note juste que Macron a fait deux pas en direction de Djidji. D'abord, en l'invitant au sommet sur la Libye à Paris. Invitation refusée. Ensuite, ces dernières heures en réinvitant Tebboune au sommet Afrique-Europe de Bruxelles. Invitation en attente de réponse. C'est vrai que la diplomatie est faite de petits pas. Mais là, Manu les aligne à un rythme frénétique. Ce n'est plus la politique des petits pas, c'est carrément la gigue écossaise ! Nous sommes sollicités. Vachement sollicités. Comme nous l'avons d'ailleurs été l'autre jour, indirectement bien sûr, s'agissant au fond d'une question franco-française, lorsque le même Macron a prononcé un discours-hommage aux rapatriés d'Algérie, terme aseptisé désignant les pieds-noirs et les familles de colons, leur demandant pardon, pardon, pardon, et encore un pardon, pour la route. Ah ! Le pardon ! C'est une vertu ! Il n'est pas donné à tout le monde de demander pardon. D'arriver à prononcer ces six lettres, P.A.R.D.O.N ! Je suppose que contrairement à d'autres mots, celui de PARDON passe par d'autres canaux que la glotte et la bouche. Peut-être par l'... urne ' Va savoir ! Mais l'urne est capricieuse. Comme le silo à blé, du reste. L'urne, il faut la remplir en avril. Le silo, le vider en fourguant le blé qui y dort, le plus vite possible, avant que les grains ne soient dévorés par les vers. D'où les petits pas qui se transforment en marche forcée et en danse endiablée. Mais, me direz-vous - et même si vous ne me le dites pas, je l'exprime à votre place : que gagnons-nous, nous, les Dézédiennes et Dézédiens dans cette valse à mille temps, ou plutôt à 130 ans ' Un pardon pour les crimes coloniaux ' Même pas ! Une repentance ' Vous n'y pensez pas. Non ! Juste des invitations à deux sommets, et une autre invitation plus ferme, plus appuyée à alléger les silos de leur poids. Vous entendez ce bruit, dehors ' Oui, le roucoulement. Ce sont les pigeons. La saison des amours. Des «je t'aime, moi, non plus !». Ah ! l'amour ! Ça peut laisser sans ... voix, voire donner du blé à moudre aux médisants comme moi ! Mais consolons-nous, il n'y a heureusement pas de saison pour fumer du thé et rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.


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