Algérie

Le stade communal sera ouvert à la mi-mai 2014



Le stade communal sera ouvert à la mi-mai 2014
Des projets lancés depuis plusieurs années dans la commune de Sidi M'hamed sont toujours inexploités. Les travaux relancés par la nouvelle équipe municipale ne sont toujours pas achevés.L'actuel président d'APC, fragilisé par une fronde menée depuis plusieurs mois, promet, la main sur le c?ur, d'ouvrir tous les espaces lancés par son prédécesseur. L'arrêt des projets serait lié à des «problèmes techniques» hérités de l'ancienne équipe.«Le stade communal de la rue Aïssat Idir, dont les travaux ont été lancés en 2006, a été relancé après notre arrivée. Le problème dont j'ai hérité a trait aux avenants non signés. J'ai assaini la situation avec la société réalisatrice. Il nous reste maintenant à réaliser les caniveaux pour l'évacuation des eaux de pluie et à installer des pylônes pour l'éclairage. Trois seront incessamment installés, suivra un 4e après l'achèvement de la pelouse de 5e génération. Le stade, pour lequel une enveloppe de 20 milliards de centimes a été dégagée, sera prêt dans une vingtaine de jours. Et d'ici la mi-mai, il sera ouvert au public», promet M. Zenasni, qui fait remarquer que la structure, située au c?ur de la cité des groupes HLM de la place du 1er Mai, est composée de 1400 places et de deux vestiaires.Point d'achoppement entre les élus : l'ouverture et l'attribution des locaux réalisés sous les tribunes. L'ouverture de ces locaux se fera après les résultats de l'avis d'adjudication que compte lancer l'APC d'ici le mois de juin. «C'est une question de temps seulement. Nous allons lancer un avis d'adjudication pour choisir les gérants des 15 locaux où les travaux sont achevés. Je ne veux pas de gargotes. Mon souhait est de voir s'installer dans ces locaux des entreprises de service public, telles que Seaal, Sonelgaz, Algérie Télécom, Mobilis, etc.», affirme l'élu. Autre endroit pas encore exploité par l'APC : le parc d'attractions. Là aussi le président de l'APC parle de «problèmes techniques» à l'origine du retard dans l'ouverture des lieux. Le parc en projet devrait comporter plusieurs attractions (train déjà existant, carting, manèges, toboggans).L'APC compte lancer un avis d'adjudication pour le choix de l'entreprise. «L'APC ne peut pas s'occuper de ce créneau. Notre choix se portera sur un privé capable de faire fonctionner le parc. L'adjudication sera lancée en juin et les résultats seront connus au plus tard en septembre. Tout de suite après, le parc sera complètement ouvert à nos concitoyens. Mais, entre-temps, nous avons décidé d'y organiser occasionnellement des spectacles, comme c'est le cas actuellement», précise M. Zenasni.Séparé du «complexe» par une piétonnière, le grand jet d'eau (bassin) devra être intégré dans la gestion du parc. L'implication de la population dans l'entretien de cet équipement abandonné est souhaitée. «Le bassin et les quelques équipements réalisés à cet endroit sont devenus des lieux malfamés. Nous allons les reprendre, mais nous souhaitons l'implication du voisinage. Des journées de sensibilisation sont organisées pour faire prendre conscience aux gens de la nécessité de s'occuper de leur environnement et de ne pas jeter les ordures», insiste l'élu.L'APC n'est pas charitable !Devant être cédé à la CNAS, comme l'avait suggéré l'ancien président d'APC pour y accueillir des cancéreux et leur famille de l'intérieur du pays, l'ex-Hôtel de Ville doit avoir une tout autre vocation. L'APC compte lancer, après la fin des travaux, un avis d'adjudication pour céder sa gestion au plus offrant. «L'hôtel communal, qui nous a coûté 70 millions de dinars, est complètement restauré. Il nous reste à lancer les travaux de la cage d'ascenseur et du poste de transformation. Le délai est de 2 mois et demi», relève le président de l'APC. A qui sera confiée la gestion de la structure où se trouvaient les locaux de l'APC avant la réalisation du siège de la rue Belhaffaf Ghazali ' L'élu ne souhaite pas céder sans contrepartie financière l'espace à la CNAS ou à un quelconque organisme.«Des entreprises m'ont déjà sollicité. Un avis d'adjudication sera lancé pour le choix du gestionnaire. Que la CNAS, la DJSL ou une autre partie souhaitent le gérer nous importe peu. L'essentiel pour nous est de renforcer la fiscalité de notre commune», souhaite-il. Des équipements culturels ne sont pas non plus épargnés par l'abandon. La salle Afrique, qui devait ouvrir il y une année après son inauguration par l'ex-wali M. Addou, en 2012, est toujours fermée aux cinéphiles.Les travaux induits par la fermeture de l'espace sont pourtant achevés. «Le problème des infiltrations d'eau a été réglé. Tous les équipements sont fonctionnels. L'Epic de l'APC ??Founoun'' peut bien exploiter cette salle et l'ouvrir dès demain.Le directeur de cet Epic par intérim, le même qui gère le centre culturel Azeddine Medjoubi, peut organiser des spectacles et louer les espaces pour des manifestations. Même sans moyens, ce directeur à qui nous faisons totalement confiance peut organiser des activités», estime M. Zenasi, qui fait remarquer que l'ancienne APC a dégagé une enveloppe de 40 millions de dinars pour la gestion de la salle, mais l'ancien maire n'aurait pas effectué le «mandatement» pour des raisons qu'il ignore. Il a été reproché au maire la décision d'arrêter les projections de films et de privilégier les manifestations organisées par les scouts ou des associations de la mouvance islamiste dont il est proche.L'élu se défend : «J'ai décidé d'arrêter les projections vidéo et de relancer le 35 mm. La chose était impossible en raison de la vétusté de la machinerie et de l'ancienneté des films pouvant répondre à ce souhait de départ. Il n'a jamais été question pour nous d'interdire les autres activités, au contraire, des spectacles de hip-hop, par exemple, ont été organisés dans cette salle. Il est à préciser que la gestion des salles de cinéma n'est jamais facile. Nous souhaitons une collaboration du ministère de la Culture.»Un bureau d'études (BET) devra être choisi pour le suivi de la réalisation de la salle Musset, alors que le contrat qui lie l'APC avec le BET de la salle Le Caméra a été résilié. A la place de cette ancienne salle qui a été démolie, devra être réalisé un centre de proximité, en plus d'un stade au profit des jeunes du quartier Necira Nounou. «Le cinéma L'Ouarsenis (ex-Le Français) sera aussi repris. Les démarches sont en cours pour déloger la famille qui squatte la salle. Une fois ce problème réglé, nous allons lancer les travaux pour une salle de cinéma en 4D», promet M. Zenasni.




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