Algérie

« Le stade Aït Abderrahim sera livré avant la fête du 5 Juillet »



En dépit des efforts actuellement entrepris pour rattraper les nombreux retards enregistrés dans le secteur de la jeunesse et des sports, un secteur moribond qui a englouti des milliards sans impact réel sur la pratique sportive dans la région, a fortiori le football, Hachemi Djiar et le chef de l'exécutif local ont dû faire, au terme d'une visite dans la région cette semaine, un constat plutôt amer. « A Tiaret, on n'a pas travaillé selon les normes », n'a cessé de ressasser le ministre de la Jeunesse et des Sports s'adressant à des bureaux d'études et aux entreprises concernées, surtout celles qui activent à achever le stade fétiche des Tiarétis, Aït Abderrahim Ahmed et la piscine olympique. Cette dernière, qui a défrayé la chronique locale en étant toujours en construction depuis plus de vingt-cinq ans, n'est pas près de voir le jour puisque une autre étude devra être engagée non sans la demande d'une rallonge. La piscine olympique, qui a déjà coûté 40 milliards de centimes, a besoin encore d'argent et de temps pour qu'elle s'achève. Le wali, pour sa part, n'est pas resté insensible en menaçant sérieusement l'entreprise en charge de la réalisation de la pelouse du stade de « retirer la qualification ». Une menace pour laquelle, le patron de l'entreprise DTS a évoqué « des contraintes liées à l'affaissement du mur de soutènement » que réalise les Chinois.Une polémique dont on a malheureusement occulté l'essentiel puisque ni le ministre, ni la DJS encore moins les élus n'étaient enclins à situer les responsabilités dans une autre opération qui a fait perdre trois années et quelques mois encore pour les centaines de footballeurs du chef-lieu. En tout état de cause, dira le patron de DTS, « le stade sera livré avant le 5 juillet prochain » à l'issue d'une rencontre tenue au lendemain de la visite. Djiar, dont c'est la première visite dans la wilaya, a promis le revêtement du stade de Mahdia et l'approbation pour une réévaluation globale de l'ordre de 400 millions de dinars induite par la flambée des matériaux de construction.


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