Le squat des appartements non livrés prend de l'ampleur

Plusieurs expulsions ont été ordonnées à l'encontre des squatteurs, au courant de cette année, à hai Yasmine et dans d'autres communes.1730 logements ont été saccagés et fait l'objet d'actes de vandalisme, selon un premier bilan des services de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Oran. Ces logements dont la réalisation a été confiée à l'Office,sont répartis à travers 17 sites. Ce sont des chantiers en cours d'achèvement au niveau des communes d'Aïn El Turck, Sidi Chami, Boufatis, Gdyel, Hassi Ameur, Chehairia, Bir El Djir, El Mohgoun, Hassiane Ettoual, Marsat El Hajdadj ainsi qu'à hai Yasmine (Oran).Les squatteurs ne ratent, en effet, aucune occasion pour occuper les biens d'autrui, exposant de ce fait les responsables locaux à une situation des plus délicates. Ce phénomène a été, en effet, toujours dénoncé puisque plusieurs logements ont été squattés par des familles en quête d'un toit. Pour expulser les squatteurs des lieux, les autorités locales ont dû faire appel aux forces de l'ordre.Des scènes qui tournent souvent à l'affrontement et à l'émeute, ce qui ne fait qu'aggraver la situation. La crise du logement aidant, le phénomène de squat des appartements achevés mais non livrés prend de plus en plus d'ampleur. Plusieurs expulsions ont été ordonnées au courant de cette année. L'OPGI a lancé un avis d'appel d'offres pour le lancement des travaux de réfection et de réhabilitation de l'ensemble des appartements saccagés. Un délai de dix jours a été accordé aux entreprises concernées pour accomplir les formalités administratives et entamer les opérations de réhabilitation.