Choix judicieux, s’il en est, au seul regard de la nombreuse assistance massée à la salle Kacem Rezig, où un débat intéressant a suivi chacune des interventions inscrites au menu du jour, dont celle de Mohamed Bourayou, un cadre sportif de haut niveau particulièrement apprécié à la fédération algérienne de football où il officie en qualité de conseiller. Le sport, déclare le conférencier, contribue largement à développer un lien social solide via des valeurs réelles de solidarité, de respect, de solidarité et de dépassement de ses propres limites. Il représente de fait, ajoute-t-il, un facteur inestimable d’éducation des jeunes à la citoyenneté et au respect de leurs vis-à-vis et des règles établies.
C’est pourquoi, nous confiera Aziz Kabouche, initiateur de cette rencontre et président de l’association des psychologues de Constantine, il est impératif dans ce contexte «de mettre en place tous azimuts des outils et des actions de communication traitant de la violence et des incivilités commises par les jeunes». Pour sa part, le Dr Sadok Benouakta aura une approche du sujet, plus pointue, mais néanmoins clairvoyante et parfaitement lisible par le commun des mortels. Pour ce psychiatre de l’EHS de Djebel Ouahch, l’activité sportive peut être carrément assimilée à un traitement médical en mesure de diminuer sensiblement le niveau de violence pesant sur nos jeunes. Pour cela, explique-t-il, on peut faire appel à des thérapies dites occupationnelles dont le rôle est de lutter contre l’oisiveté et par ricochet contre la violence.
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Posté Le : 24/10/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ahmed B.
Source : www.elwatan.com