Le spectre de la sécheresse inquiète les agriculteurs

Depuis le démarrage de la campagne agricole 2020-2021, les agriculteurs de la région redoutent de plus en plus le spectre d'une situation difficile. Sans doute découragés par les conditions météorologiques défavorables.À part quelques petites précipitations, il n'y a pas eu une bonne pluviométrie depuis le mois de décembre dernier, et nos agriculteurs attendent désespérément la pluie (et redoutent la sécheresse) pour sauver des récoltes de saison, comme les petits pois qui s'annoncent d'ores et déjà mauvaises.
Ce légume a l'avantage d'être sur le marché dès le mois de février en bonne quantité et continuera sur une bonne partie du mois de mars.
Cette légumineuse est très estimée des consommateurs qui en font une cuisine de plats très variés. Comme la plupart des végétaux de cette famille, elle contient également un pourcentage non négligeable de protéines végétales, ce qui lui confère des vertus nutritionnelles indiscutables. Ce n'est point sans raison que durant les années de profusion, les ménagères en conservent de grandes quantités, et ceci, par le biais de la congélation, notamment en prévision du mois sacré du Ramadhan.
Cette année, les premiers petits pois proviennent de champs que les fellahs auront cultivés par l'apport d'une irrigation manuelle supplémentaire. Ce qui explique les petits rendements et les revenus inintéressants pour les producteurs, quand on sait que le rendement moyen attendu est de 25 quintaux à l'hectare. Dans la wilaya de Mostaganem, l'année passée, on tablait sur une récolte de 2,5 millions de quintaux et peut-être plus mais cette année, le pessimisme est de rigueur. Temporisant, les agriculteurs affirment tout de même que grosso modo, ce n'est pas alarmant, mais ils sont un peu inquiets, il faudra attendre une à deux semaines avant de s'alarmer.
A. Bensadok
Pour une amélioration significative des conditions de vie des handicapés
Le wali de Mostaganem M. Boulahya Aïssa, accompagné d'une forte délégation, s'est rendu, hier dimanche, au parc de loisirs «Le Mosta Land» pour célébrer la Journée nationale des personnes handicapées qui coïncide avec le 14 mars de chaque année.
Saisissant l'occasion, le premier responsable de la wilaya a tenu à rendre hommage à cette catégorie de personnes, et a déclaré à cette occasion que cette initiative est le moment propice de réaffirmer les engagements pris par l'Etat envers cette frange de la société aux besoins spécifiques, en matière de préoccupations socioprofessionnelles et pour une amélioration significative des conditions de vie des personnes handicapées.
Cette manifestation, riche en couleurs, a été animée par la direction de l'action sociale et de la solidarité (DASS), qui a révélé à cette occasion que la Wilaya de Mostaganem prend en charge aujourd'hui quelque 11 625 handicapés suivis dans 3 centres de l'Etat, appartenant au ministère de l'Action sociale et de la Solidarité, et par 8 associations de droit privé.
Lors de cette cérémonie, 15 logements sociaux ont été distribués à cette catégorie de personnes, et des cadeaux, dont
6 fauteuils roulants et 12 motos à des personnes à mobilité réduite adaptées aux handicapés. Il y a lieu de saluer les organisateurs de cet événement qui ont pris l'initiative de ramener une personne maîtrisant le langage des signes afin que les handicapés souffrant de surdité puissent suivre les différentes interventions des communicants.
A. B