D’abord le roi Abdallah d’Arabie Saoudite qui a vite exprimé sa solidarité au président Hosni Moubarak et «dénoncé les atteintes à la sécurité et la stabilité de l’Egypte». Se trouvant en convalescence au Maroc, le roi saoudien a qualifié la poussée révolutionnaire pour la liberté en Egypte «d’atteintes à la sécurité et à la stabilité infiltrées au nom de la liberté». Nul étonnement de voir ce souverain réagir ainsi puisqu’il a été le seul dirigeant au monde à avoir accepté d’accueillir le tyran de Carthage, Ben Ali.
Et de pousser le bouchon en parlant au nom du peuple saoudien pour dire : «Le peuple et le gouvernement d’Arabie Saoudite condamnent fortement ces atteintes et se tiennent, avec toutes leurs capacités, aux côtés du gouvernement égyptien et de son peuple.» L’autre dictateur à s’être empressé de soutenir son collègue égyptien est le président libyen Mouammar El Gueddafi.
Ce dernier, comme le roi Abdallah, a appelé son ami Moubarak pour «se rassurer sur la situation en Egypte».
Le chef de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a lui aussi téléphoné à son ami Moubarak et «affirmé sa solidarité avec l’Egypte et son engagement pour sa sécurité et sa stabilité».
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Posté Le : 30/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. P.
Source : www.elwatan.com