Algérie

Le sous-secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires du Moyen-Orient: L'OMC, les Algériens de Guantanamo et le Sahara Occidental



«Il est important pour l'Algérie de connaître une croissance économique durable et que le gouvernement prenne les décisions nécessaires en matière de réforme de certaines réglementations économiques et commerciales pour qu'elle puisse adhérer à l'OMC», a déclaré, hier, Gordon Gray, le sous-secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires du Moyen-Orient. L'ambassade américaine à Alger a convié, hier, des professeurs d'universités et des journalistes algériens à une vidéo-conférence animée à partir de Washington par Gordon Gray, le sous-secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires du Moyen-Orient. A la question qui lui a été posée sur le manque d'investissements américains en Algérie, Gray estimera que «c'est un peu frustrant pour nous, nous essayons d'encourager les investissements qui sont bons pour les deux populations américaine et algérienne». Mais précisera-t-il «nous ne pouvons pas forcer ou obliger les Américains à le faire, il faut qu'ils se rendent compte d'eux-mêmes qu'il y a, en Algérie, un climat favorable pour les affaires, donc des possibilités de faire des bénéfices». Le responsable américain apportera, par ailleurs, les éléments qui expliquent la difficulté de l'Algérie à adhérer à l'OMC. «Il est important pour l'Algérie de connaître une croissance économique durable et que le gouvernement prenne les décisions nécessaires en matière de réforme de certaines réglementations économiques et commerciales pour qu'elle puisse adhérer à l'OMC», a-t-il souligné. Par ces propos, Gray confirme la position américaine à propos de l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du Commerce. Position loin d'être positive puisque des sources diplomatiques américaines ont toujours soutenu, à partir de Genève que le gouvernement algérien n'a toujours pas réussi à adapter sa législation économique et commerciale aux normes universelles. Les Etats-Unis ont été, d'ailleurs, le pays qui a toujours posé le plus grand nombre de questions à nos négociateurs. «Nous continuerons à poser des questions jusqu'à ce que nous nous assurions que les réformes que l'Algérie a entreprises, en matière de réglementation, répondent aux exigences de l'OMC», nous a dit, il y a quelques jours, un diplomate américain. Gordon Gray estime que ce genre de réformes garantit la protection des droits des investisseurs et favorise le climat des affaires du pays. «Une fois que l'Algérie aura procédé aux changements nécessaires, elle deviendra plus attrayante pour l'investissement», a-t-il dit hier. Détails logistiques à régler pour les Algériens de Guantanamo




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