Algérie

Le souk de toutes les anarchies


Comme chacun le sait, il s'agit d'un espace squatt'epuis des lustres par les dizaines de vendeurs de v'cules « professionnels » ou occasionnels qui en ont fait un v'table souk de l'automobile, rendant la circulation tr'p'ble d'le d't de toutes les apr'midis et d'ant outrageusement aussi bien les usagers de la route que les 'ments de la police charg'de mettre de l'ordre. A l'apparition d'une voiture ou des motards de la police, c'est le branle-bas de combat. Les vendeurs, ensemble, d'rrent en trombe pour 'apper au contr'policier. Cr't ainsi une situation inextricable, emp'ant toute circulation au grand dam des usagers de la route qui se trouvent pi's ''int'eur d'un 'rme embouteillage. Les nombreuses plaques interdisant le stationnement tout le long des deux voies principales reliant le quartier El Maqarri 'elui des Castors ne semblent avoir aucun effet dissuasif. Devant l'insistance de ces incorrigibles squatteurs, certains riverains ont cru bien faire en disposant des blocs de pierre, fix'avec du ciment, le long des rues, dans le but d'interdire le stationnement des voitures. Mais rien n'y fit. Pire encore, les voies « interdites » sont devenues encore plus 'oites et les v'cules se garent toujours et n'importe comment, rendant ainsi la circulation beaucoup plus difficile. En d'sant des blocs de pierre devant et en face de leurs maisons, des riverains estiment qu'ils ne font que se « prot'r contre l'invasion des automobilistes qui se lancent dans des discussions d'une certaine vulgarit'ui parviennent aux oreilles des familles 'ravers les fen'es des habitations donnant sur la rue ». De l'avis des citoyens, les riverains n'ont nul droit d'encombrer les rues avec de gros cailloux, arguant que « les interdictions sont du seul ressort des autorit' sinon c'est l'anarchie ». Ni les pierres ni les bidons remplis de terre install'par les habitants devant leurs demeures et m' au-del''ont d'urag'e stationnement des v'cules dont le nombre augmente chaque jour, au point o'utes les ruelles adjacentes sont encombr'.
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