A une décade de l'achèvement du mois de Ramadhan, les regards ont pris la mire des magasins des effets vestimentaires qui sont pris d'assaut par les familles.Après une saignée de dépenses dans les fruits et légumes et les préparatifs des gâteaux, voilà, donc, une autre saignée, une fête traditionnelle qui oblige les parents à s'échiner devant leurs progénitures pour les rendre heureux en ce jour exceptionnel. Même si rien n'est à la portée des sans-bourses et des petites bourses, pour ne pas dire que rien ne va plus pour certains pères et certaines mères de familles, mais ces derniers seraient dans l'obligation de faire sécher les larmes de leurs enfants.
Enfin, nous les avons rencontrés, bambins en main, courant à tort et à travers, visitant : zenga, zenga ; magasin, magasin, boutique, boutique, à l'effet de trouver toutefois ce qu'il faut pour leurs enfants, mais difficile, prix, qualité, etc. Le parent n'est intéressé que par le coût de l'article, tandis que pour l'enfant, c'est la mode, la qualité, et bien sûr l'élégance qui l'intéresse, peu importe le prix.
Dans les magasins connus pour la qualité de luxe de la confection et de la chaussure, les prix n'y sont plus discutables, puisqu'une certaine clientèle évidemment bien connue, côtoie ces boutiques.
Après les boutiques, un autre genre de commerce, «el-marqa-made in? », dont les produits en provenance généralement du «business», sont exposés le long des artères des grands boulevards par des jeunes et moins jeunes, là aussi, c'est la flambée des prix.
Aux marchés hebdomadaires, lundi à Aïn-Séfra, dimanche à Naâma, et mercredi à Mécheria, l'affluence est considérable, durant ces derniers jours, chez les marchands ambulants aux puces (la friperie, Elbala ou Khourda), d'immenses étals disposés en travées sur lesquels sont empilés toutes sortes de vêtements où les prix des articles sont à débattre et abordables, une source de fournitures des effets vestimentaires où les riches bousculent les pauvres. Par ailleurs, à l'occasion de l'Aïd-el-fitr, les actions de solidarité se poursuivent à travers les communes de la wilaya, où plusieurs associations caritatives se sont organisées pour collecter le maximum de vêtements neufs ; une action qui, assurément, rendra le sourire aux enfants issus des couches défavorisées.
B. Henine
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Posté Le : 25/05/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B Henine
Source : www.lesoirdalgerie.com