Le SOS d'une association

L’Association des pupilles de l’Etat et orphelins, (APEO) est l’une des premières associations agréées sous couvert de la loi 90-31 du 4 décembre 1990. Elle active depuis plus de 15 ans sur tout le territoire de la wilaya d’Alger et s’emploie sans relâche à améliorer les conditions de vie des pupilles de l’Etat et des orphelins de tout âge par le biais d’actions d’adoption et de visites des orphelinats disséminés à travers tout le territoire national (environ un pour chaque wilaya), dans le souci constant d’améliorer le fonctionnement et la gestion de ces structures sociales d’insertion. Selon son président, Farid Slimani, «ces orphelinats vivent des problèmes que l’association, à elle seule, ne peut pas prendre en charge et nécessitant donc une attention particulière des autorités concernées», pour que cette frange de la société vive dans la dignité et bénéficie des mêmes droits que tous les autres Algériens. Les enfants qui vivent dans ces institutions étatiques, faudrait-il le souligner, ne trouvent pas certaines commodités comme celles ayant trait à leurs études, dans la mesure où aucun orphelinat ne dispose  de bibliothèque ou de salle informatique, où encore pour leur épanouissement physique, une salle de sports ou un autre espace sportif. L’autre contrainte, qui gêne considérablement le fonctionnement de ces orphelinats, est sans conteste la présence d’indus occupants (orphelins adultes, mariés avec enfants) et que «l’APEO ne peut résoudre ce problème sans l’aide des autorités compétentes», souligne son premier responsable. Une première action pour venir en aide à ces orphelinats a été engagée par l’association sous la forme d’un projet transmis au ministère des Affaires religieuses il y a de cela une année, où elle sollicite une aide financière puisée dans les fonds de la Zakat. «Car je ne comprends pas encore pourquoi une partie de cet argent va en direction d’orphelins étrangers et pas envers d’orphelins algériens, quoique je ne suis pas contre le fait qu’on vienne en aide aux orphelins quelles que soient leur nationalité, mais j’estime que l’orphelin algérien est prioritaire», s’insurge le président de l’association.