Algérie

Le sort des recalés au BEM connu avant le 10 juillet



Suite à l?instruction du président de la République, le ministre de l?Education nationale a instruit les directeurs de l?Education au sujet du cas des élèves ayant échoué à l?examen du BEM.  Le système de passage en première année secondaire pour les élèves ayant échoué à l?examen du Brevet de l?enseignement moyen sera revu, en application de la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé hier le ministre de l?Education nationale, Boubekeur Benbouzid. La note de passage en première année secondaire sera calculée à partir de l?année prochaine, sur la base d?un coefficient égal entre la moyenne annuelle et celle obtenue aux épreuves du BEM, a expliqué le ministre en marge de la conférence nationale des directeurs de l?Education, consacrée à la réforme du système éducatif. Evoquant le sort des élèves ayant échoué au BEM bien qu?ayant obtenu la moyenne annuelle, Benbouzid a précisé que l?Office national des examens et des concours (ONEC) est en train de réviser les moyennes de ces élèves conformément à ce qui avait été décidé antérieurement, ajoutant que le taux de réussite à cet examen devra connaître une hausse d?au moins 15 %. Des instructions ont été données aux directeurs de l?Education pour qu?ils appliquent la nouvelle mesure autant qu?ils sont tenus d?en informer les parents, sur l?admission de leurs enfants ou non à la première année secondaire et ce, avant le 10 juillet prochain, a encore précisé le ministre.  Rappelons que le président de la République avait critiqué le système de passage au cycle secondaire instauré cette année par l?Education nationale en ce sens qu?il « crée des injustices » puisque l?on accorde une grande importance à la moyenne de l?examen du BEM alors que le contrôle continu ne recueille qu?une faible attention. Ce système affecte l?examen du BEM d?un coefficient 3 tandis que le contrôle continu est affecté du coefficient 1. L?évaluation et le contrôle des élèves, selon Benbouzid, seront faits de manière à ne pas permettre un quelconque favoritisme.  La rencontre d?hier, consacrée à la préparation de la prochaine rentrée et au bilan de l?année, a permis au premier responsable de l?Education nationale de faire part aux directeurs de l?Education de la création de plus de 20.000 postes budgétaires en deux ans. 10 000 pour l?année 2006 et 10.600 pour 2007. De la réception de plus de 70 lycées et de près de 200 CEM ainsi qu?un nombre important d?écoles primaires. Il n?est plus toléré, selon le ministre, qu?il y ait des structures pédagogiques abritant des classes du moyen et du primaire dans la même enceinte. Autant qu?il ne tolèrera plus des écoles sans salle de sport et des écoles sans chauffage. « Les moyens existent pour un enseignement de qualité ». Au sujet des écoles privées, il dira « je veux bien les aider ». Les deux écoles fermées la semaine dernière sont aux antipodes du règlement, dira-t-il. « Nous avons constaté qu?il y a des élèves dans ces écoles qui ne parlent même pas leur langue maternelle. C?est grave ! ».




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