Algérie

Le soldat Ouyahia rappelé au service



Le soldat Ouyahia rappelé au service
On le croyait en réserve de la République, ses fidèles au RND le voyaient candidat en 2017. Un politique qui attendrait son heure après son départ du RND.Mais on le découvre, mercredi soir, sur le plateau d'Ennahar TV, se mouiller jusqu'au cou pour le 4e mandat, la «stabilité», le général Toufik et l'ensemble de l'establishment qui se déchire ostensiblement autour de la candidature de Abdelaziz Bouteflika. «Il faut de temps en temps faire dans le raisonnement de l'avocat du diable.» C'est Ouyahia lui-même qui le dit. Et on n'en est pas loin, effectivement. «J'ai rencontré le Président le jeudi 27 février et le jeudi 6 mars, la première fois durant 90 minutes, la seconde durant 60 minutes? L'homme est malade, oui, ce n'est pas un secret. Est-ce qu'il se rétablit graduellement ' Oui. Est-il capable d'affronter la responsabilité 'Sachant que le Président ne travaille pas seul, pensez-vous qu'il s'aventurerait à jouer avec le sort du pays s'il ne peut affronter la responsabilité '» Donc, Bouteflika va bien, mieux même, et ce 4e mandat est imposé par les «circonstances» à nos frontières : Mali, Libye? «Bouteflika est capable de rassembler, car ce qui se passe sur la scène politique n'est que division, cela fait peur», ajoute l'ancien Premier ministre remercié deux fois par Bouteflika. Ouyahia insiste sur le caractère républicain de l'ANP, et dément toute intrusion de l'armée dans les affaires politiques. Selon lui, le défunt chef d'état-major Mohamed Lamari n'était pas contre un deuxième mandat de Bouteflika, pour la simple raison qu'«il n'avait pas à choisir untel ou untel, tout ce qu'il pouvait choisir c'était pour qui voter le jour du scrutin». Evoquant le général de corps d'armée, «le frère» Mohamed Mediène, patron du DRS, il le qualifie d'«officier de la République».«Les généraux ne font pas les présidents», nous explique Ouyahia : «L'armée ne décide pas, elle peut donner son avis.» Attaquant indirectement le SG du FLN, Ouyahia, qui devrait partager l'animation de la campagne avec Saadani notamment, avance : «La revendication d'un Etat civil est un non-sens, l'Algérie a toujours été un Etat civil.» Ouyahia va donc défendre le programme du Président, sans en connaître le contenu, reconnaît-il. En fait, l'important pour Ouyahia, explique-t-il, est d'aller vers les élections «pour préserver la souveraineté» du pays et des citoyens. «Je lance un appel aux citoyens : que leur ont offert ceux qui appellent au boycott ' Que leur ont offert ceux qui appellent à une période de transition ou qui en appellent à l'armée ' Que leur ont offert Barakat '», demande Ahmed Ouyahia. «Le prix du chaos nous l'avons amèrement subi avec des rivières de sang», prévient-il à la fin. Avertissement '




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