Algérie

Le Soir du Centre BOUMERDÈS Remous syndicaux à Sonatrach exploration



Le Soir du Centre BOUMERDÈS Remous syndicaux à Sonatrach exploration
La Division exploration de Sonatrach de Boumerdès, qui emploie un millier de personnes, vit des remous syndicaux et voit la crédibilité des représentants des travailleurs (UGTA) altérée. Vingt-quatre heures après l'installation du secrétaire général du bureau de la section, élu à bulletin secret, l'Union locale de Boumerdès ( ULB) a procédé à son limogeage. Ce dernier résiste à ce qu'il considère comme une action illégale. Il a, par conséquent, introduit une action en justiceEn effet, Mohamed Berdjane a été élu le 29 juillet 2013 par ses pairs du conseil syndical (11 membres), en qualité de secrétaire général du bureau de la section syndicale de cette division. A l'issue de cette élection à bulletin secret, Berdjane, qui a eu la majorité absolue (6 voix), a été installé officiellement dans ses nouvelles fonctions suivant le P-V établi par l'Union locale de Boumerdès. Pour rappel, ce conseil, chapeauté par un bureau, est l'émanation d'une élection du personnel, syndiqué de cette division. Le 30 du même mois, c'est-à -dire 24 heures plus tard, le SG de la section syndicale fraîchement installé ( le 29 août), faisait l'objet d'un retrait de confiance de la part de six membres de ce conseil. Entre le 29 et le 30 août, la composante de ce conseil syndical a étrangement changé puisque deux membres de cette instance ont démissionné. Certains, parmi nos contacts, se demandent s'il n'y avait pas de fortes interférences patronales pour changer le premier responsable de la section. Les deux démissionnaires ont été remplacés parmi ceux qui n'ont pas été élus au premier tour et comme par hasard ne sont pas favorables à l'équipe de Berdjane.
Pour justifier leur retrait de confiance, les six redresseurs du conseil ont élaboré un rapport qui ne contient aucun grief sérieux. D'ailleurs, comment le secrétaire général de la section pouvait-il commettre une erreur puisqu'il n'est resté officiellement à la tête de cette structure que 24 heures ' Partant de ce retrait de confiance, l'Union locale de Boumerdès refait, en date du 5 août 2013, un autre P-V installant Mohamed Kheddimi à la tête de ce conseil. Ce dernier, que nous avons joint sur son portable, a refusé de répondre à nos questions. Dans sa démarche au niveau de la justice (Chambre sociale), le plaignant développe des arguments juridiques pour demander l'annulation du P-V du 5 août 2013, installant son remplaçant. Selon son avocat maître Kamel Ghaffar, le P-V de restructuration de ce conseil et la désignation du nouveau bureau ne repose sur aucune loi ni règlement en cours. L'avocat estime, par ailleurs, que ce P-V a été établi en violation des statuts et du règlement intérieur de l'UGTA. A ce propos, nous avons demandé, à Chebabd, secrétaire général de l'Union de wilaya ( UWB), des indications juridiques internes au syndicat sur lesquelles sont basées d'une part la convocation par l'Union locale d'une réunion du conseil syndical et d'autre part l'élaboration de ce nouveau P-V. Aucun article ne nous a été distinctement cité, par contre notre interlocuteur s'appuie exclusivement sur le retrait de confiance pour justifier ce changement. L'employeur, la direction de la Division exploration est d'une manière ou d'une autre concernée par ce dossier d'autant plus que selon nos informations, elle ne serait pas étrangère à ce changement pour écarter un responsable syndical qui risque de poser des questions sur certains contrats avec des firmes étrangères. Nous l'avons sollicitée, par téléphone, par le biais du secrétariat du DG, mais n'a pas jugé utile de nous répondre.
Abachi L.
Khemis Miliana
De graves défauts mis au jour dans la construction d'un lycée
Le lycée Abou-Dher-El-Ghifari a été construit en remplacement du lycée du même nom qui tombait en ruine, après l'apparition de graves lacunes dans l'étude du sol et de la construction. Le nouveau lycée, de type 1000/300, a été inauguré par Benbouzid à la rentrée scolaire d'octobre 2011.
Cependant, il semble que ce lycée est en voie de connaître le même sort que le précédent. En effet, de graves défauts sont apparus dès son ouverture, notamment après les premières pluies. Le plan de la cour est incliné et les eaux de ruissellement débordent sur le trottoir du bâtiment pédagogique. Il faut dire que les caniveaux et autres avaloirs sont dépourvus de système de drainage, et lorsque il pleut, les locaux du sous-sol sont inondés. Quatre salles de classe, une salle de sport et une salle d'informatique sont devenues inutilisables. Les agents affectés à l'entretien du lycée ont dû creuser une ouverture dans les murs pour évacuer l'eau stagnante en l'orientant vers une autre bouche d'évacuation située dans les cuisines. Par ailleurs, depuis l'ouverture de ce lycée, les chauffages n'ont pas été mis en service, alors que les batteries de ces cuisines sont en place et les conduites de gaz achevées. La raison est que, selon certaines explications, ce sont les services de la Sonelgaz qui ont proposé un schéma des conduites de gaz et qui, une fois le travail réalisé, sont revenus sur leur décision, proposant un autre schéma. De ce fait, les choses sont restées en l'état, et les cuisines n'ont jamais fonctionné durant les trois années scolaires écoulées, privant les élèves, dont beaucoup pourtant viennent d'assez loin, de la demi-pension. A l'extérieur, sur la face est du lycée, le bâtiment subit les eaux torrentielles qui dévalent la rue adjacente et ne trouvant pas d'avaloir montent et aggravent l'inondation du sous-sol en s'infiltrant même par les soupiraux d'aération, sans compter les dégâts aux fondations.
Selon des sources bien informées, la Direction de l'éducation a été avisée de cette situation mais rien n'a été fait à ce jour.
Voilà donc un équipement public, qui a englouti des dizaine de milliards, confronté à de grosses difficultés parce que des responsables, payés chèrement pour superviser, contrèler et prévenir ce genre d'aléas, ont failli à leur mission. Quel gâchis !
Karim O.
Incendie
à l'APW de M'sila
Dans la mi-journée de mardi dernier, un incendie s'est déclaré dans le siège de l'APW suite à une étincelle lors d'une opération de soudure, touchant un lot de chaises déposées dans la cour de l'enceinte. Pour rappel, le siège de l'Assemblée populaire de wilaya subit, ces jours-ci, des travaux de réfection et de toilettage. Il a fallu l'intervention des services de la Protection civile pour éteindre le feu, heureusement qu'aucune victime n'a été signalée ni dégât à déplorer. Les services de sécurité ont déclenché une enquête pour déterminer les circonstances de cet incendie.
A. Laïdi
DOUAOUDA (TIPASA)
Le gardien de nuit volait les maisons huppées
Selon une source locale, le propriétaire d'une villa huppée à Douaouda a porté plainte auprès de la Gendarmerie nationale pour vol par effraction.
Selon la victime, le portail de sa maison a été fracturé de l'extérieur à l'aide d'objets en fer. Plusieurs objets de valeur ont disparu de la propriété, notamment des bijoux d'une valeur de 100 millions de centimes, deux téléphones portables, un micro-ordinateur portable, une montre de luxe en or, un chéquier et une somme d'argent de près de deux millions de centimes. Selon des témoignages de voisins, le potentiel suspect ne serait que le gardien de nuit, un certain B.M. Sitèt identifié, sur la base des témoignages et des empreintes digitales, le suspect nia d'abord en bloc tous les faits qui lui sont reprochés en jurant ne connaître ni la victime, ni sa maison. Lors de la perquisition du domicile du suspect, les gendarmes trouvèrent le micro-ordinateur, la montre de luxe, les deux téléphones portables. La victime a identifié les objets volés. Le mis en cause, qui a refusé de se présenter devant le procureur de la République, a été condamné par défaut de présentation à cinq années de prison ferme et à verser une amende de cinquante millions de centimes.
Larbi Houari
Le sujet a fait l'objet d'un séminaire à Tizi Ouzou
Collecte et revalorisation des déchets, une activité économique en friche
Pavés de voiries en rejets de bitume et de plastique, bordure de jardins et autres matériaux à usage domestique, le tout fabriqué à partir de matériaux recyclés et prêts à reprendre une nouvelle vie et à être injectés dans le circuit commercial.
Ce sont là quelques exemples d'objets illustratifs de l'activité revalorisation des rejets domestiques ou solides, exposés dans le hall de l'APW de Tizi-Ouzou par des associations venues d'Afrique, invitées dans le cadre du séminaire organisé, hier et aujourd'hui, à l'APW de Tizi-Ouzou, par l'Association pour la jeunesse innovatrice et l'environnement, AJIE de la même ville sous le thème recyclage et valorisation des déchets : un enjeu pour l'économie et l'environnement. Une activité à forte valeur ajoutée économique et qui peut constituer un vivier d'emplois et de débouchés à la disposition des jeunes chèmeurs, ont convenu de nombreux participants à cette journée. En Algérie, et dans la wilaya de Tizi-Ouzou, en particulier, ces idées généreuses et réalistes restent du domaine de la profession de foi ou de lubie d'universitaires. A l'exception de quelques initiatives qui ont pu être concrétisées, l'activité de recyclage et de valorisation des déchets constitue encore une friche économique qui attend d'être prise en charge par les pouvoirs publics ainsi que par les opérateurs économiques. L'activité tarde à se constituer en filière où le producteur/recycleur peut trouver des débouchés commerciaux pour ses produits fabriqués à base de matériaux auxquels il a été donné une seconde vie. Une vie qui se perd dans les méandres juridiques et de manque d'audace sur le plan économique. Un des participants au séminaire citera le cas d'un jeune opérateur de la région de Tizi-Ouzou spécialisé dans la collecte de bouteilles et autres emballages en verre et dont le produit de sa collecte dort encore dans un hangar. Problème : le recyclage de verre tarde encore à se constituer en filière industrielle et notre jeune opérateur n'a pas les moyens de transporter sa marchandise jusqu'à Oran où se trouve une usine de transformation de taille industrielle.
Autre exemple, le centre de tri au niveau du CET en activité à Tizi-Ouzou, n'est pas encore fonctionnel. Des tonnes de rejets en verre, de produits d'emballages en verre ou en matière plastique attendent d'être triés.
C'est ce qu'ont déploré des participants à cette journée d'étude à laquelle ont été conviés de nombreux universitaires et experts de plusieurs universités du pays.


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