L'incendie d'une serre d'élevage de poussins crée la panique Une serre en plastique utilisée en guise de poulailler pour l'élevage de poussins qui a pris feu hier dans la localité de Ghrabla, dans la commune de Soumaâ, à 15 kilomètres à l'est de Blida, a semé la panique chez les voisins alentours.
Ces derniers n'ont dû leur salut que grâce à l'intervention rapide des unités de la Protection civile de Boufarik qui ont pu circonscrire les flammes qui se propageaient rapidement. Les sapeurs-pompiers ont également évacué dix bouteilles de gaz butane sur le point d'exploser. noter que 3 000 poussins ont péri dans cet incendie pour lequel une enquête a été ouverte.
M. B. KABYLIE
Les villages sous la neige
A l'instar des régions du pays situées en altitude, la Kabylie renoue avec la neige qui a enveloppé de son manteau blanc, les reliefs au-dessus de 600 m, alors que dans les localités situées, elles, à plus de 400 m d'altitude, c'est la grêle qui a sévi avec une rare violence. Comme conséquences immédiates de ces intempéries d'ailleurs très attendues avec ce froid glacial qui s'est installé dès hier après-midi, il y a eu des coupures de route sur les cols réputés de la région comme Tizi Nkouilal et Chellata où l'alerte a été donnée avant-hier, appelant à la vigilance les automobilistes qui se hasarderaient franchir ces cols en famille. Averties du danger que pourrait faire peser la neige sur les habitants et les désagréments habituels qui empoisonnent la vie des villages perchés au sommet des montagnes, les autorités locales ont mobilisé les engins de déneigement qui refont leur apparition pour déblayer les voies de communication de cette abondante neige qui commence à s'amonceler sur les routes rendant impraticable la chaussée. En attendant un radoucissement des températures, la vigilance est de mise aussi bien chez les routiers que les piétons puisque des dizaines de personnes ont été victimes de chutes dangereuses, l'hiver dernier sur le tapis neigeux transformé en verglas. Hier après-midi, la tempête de neige redoublait d'intensité sur les reliefs de Kabylie qui prêtent à la poudreuse leurs flancs asséchés par un été qui n'en finissait plus.
S. Hammoum
HATTATBA
Près de 21 kg de drogue interceptés
La cellule de communication de la police de Tipasa vient de rendre public un communiqué concernant l'interception de près de 21 kg de drogue.
Ce communiqué, précise qu'en date du 27 janvier dernier, aux environs de 4 heures 30 mn, et lors d'une patrouille nocturne, la police de Hattatba avait remarqué deux véhicules roulant lentement et en file indienne. Sommés de s'arrêter, le conducteur du premier véhicule, une KIA Picanto, le dénommé S. A., ainsi que le conducteur du second véhicule, une Dacia Logan, dénommé D. A., se prêtèrent aux réquisitions des policiers, en remettant leurs pièces d'identité. Mais sitôt, que les policiers commencèrent leurs vérifications, les deux suspects, prirent la fuite, au volant de leurs voitures. L'alerte est aussitôt donnée par les services de sécurité, forts des documents en leur possession et du signalement des deux véhicules. Ce fut, le même jour et aux environs de 08 heures, que l'un des véhicules, ayant deux roues crevées, fut retrouvé abandonné au lieu-dit Hai Djoghlali, au niveau de la RN 67, à proximité d'une orangeraie jouxtant la ville de Hattatba. Ce véhicule fut ramené au siège de la Sûreté urbaine de Hattatba, pour être inspecté par les services de lutte antidrogue, spécialement dépêchés de la centrale de la Sûreté de wilaya, qui trouvèrent minutieusement cachés, près de 21 kg de drogue, à l'intérieur des portières arrières du véhicule abandonné. A ce jour, les recherches se poursuivent activement en vue d'arrêter les dealers déjà identifiés.
L. H.
HADJRET ENNOUSS (TIPASA)
Les camps de regroupement coloniaux en débat
C'était au sein de la coquette ville côtière de Hadjret Ennouss, que l'association culturelle «Ala Ouzeref» a décidé d'organiser ce samedi 2 février, l'une des premières conférences historiques se rapportant aux camps de regroupement, installés en Algérie par les colons.
Initiée par un panel d'historiens, chercheurs, moudjahidine et hommes de culture, cette conférence unique dans l'histoire algérienne et coloniale, semble venir bien à propos et confirmer la réflexion de l'historien Pierre Vidal Naquet, qui disait : «rien de la guerre d'Algérie n'est aussi important que les problèmes des camps de regroupement ». Cette rencontre singulière avait donc choisi le site côtier et touristique de Hadjret Ennouss, haut lieu de lutte contre les forces armées coloniales, notamment les forêts de Hayouna, de Messelmoun, Oued Sebt, Klaoucha et Gouraya. Ce fut à l'érudit et talentueux chercheur et historien Mustapha Moussaoui, qu'échut le rôle d'animateur et de modérateur de cet important événement qui, outre ses rappels historiques concernant les camps de regroupement, précisa que «le ministère de l'Intérieur avait recensé plus d'un millier de camps en Algérie». L'orateur présenta à l'assistance, les historiens et chercheurs présents à cette conférence, notamment Mohamed Rebah, Mohamed Bouhamidi, ainsi que d'autres jeunes chercheurs et scientifiques, à l'instar de M. Bourdouze, Nacer Melhani, Aek Ghilaci, ainsi que les Moudjahidine, Hmimed Ghebalou, Ali Azibi, et autres valeureux combattants de la wilaya IV historique. Dans son discours d'ouverture, le Président de l'APC de Hadjret Ennouss, s'est déclaré «fier que cette ville puisse accueillir et abriter cet événement d'envergure, souhaitant la bienvenue aux conférenciers pour poursuivre leurs travaux dans d'agréables conditions et ainsi qu'aux représentants des mairies environnantes à l'instar de la commune de Messelmoun.» Les interventions du professeur Bouhamidi, de MM. Nacer Melhani et de H'mimed Ghebalou, furent longuement ovationnées par une assistance composée, en majorité de jeunes et de moudjahidine. Les révélations du Pr Bouhamidi, concernant «les méfaits et les dégâts coloniaux, particulièrement des ceintures humaines, parquées dans des taudis, des franges sociales sous-prolétaires autour des grandes villes dont la main-d'œuvre était exploitée par les colons, à l'instar de Sidi Bel Abbès», constituèrent un déclic pour l'assistance qui fit le lien avec le déracinement forcé des populations rurales confinées dans des camps de regroupement de Zatima, Bouzerou, Sidi Simiane, Messelmoun, Larhat et Gouraya. A ce propos, M. Nacer Melhani, rappela que «ces camps de regroupement, ont sauvagement et totalement dénué, voire saigné à blanc les populations rurales, en les coupant totalement de leurs récoltes, de leurs champs, de leurs élevages, de leur culture et enfin de leur élémentaire subsistance». Les moudjahidine Ali Azibi, et Hmimed Ghebalou, mirent l'accent dans leurs interventions sur «les souffrances des populations rurales arrachées à leurs familles, à leur terre et à leur culture pour être cloîtrées misérablement dans des camps destinés en fait, à les assassiner par le froid, la faim et le dénuement complet», diront tour à tour ces orateurs.
Larbi Houari
OUVERTURE D'UN BUREAU DE L'AGENCE DE DEVELOPPEMENT SOCIAL À M'SILA
Une enveloppe de 500 milliards de centimes pour la création de projets
L'Agence de développement social (ADS) en collaboration avec la Direction de l'action sociale de la wilaya de M'sila a organisé une journée portes ouvertes, en fin de semaine à l'hôtel El Kalaâ de M'sila sur les différentes activités de l'agence.
Ces journées ont été organisées pour expliquer le programme de l'ADS orienté vers les populations démunies, tout en visant à améliorer les conditions de vie des individus et des communautés, par des actions d'insertion sociale, en vue de lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale. La démarche de l'ADS consiste à sensibiliser et à impliquer les nouveaux maires des 47 communes de la wilaya, avec un programme annuel de 500 milliards de centimes destinés aux jeunes chômeurs (universitaires et non diplômés) afin de leur expliquer ces programmes et permettre leur insertion sociale, avec la création de projets au sein des PME par le Tuphumo (travaux d'utilité publique à haute intensité de main-d'œuvre) qui participent dans le développement communautaire en ouvrant des pistes dans les zones rurales ou développer l'éclairage public, collaborer avec les secteurs de l'hydraulique, la santé, les travaux publics, les forêts et Blanche Algérie comme on peut participer à créer des postes d'emploi. Le directeur général de l'agence, M. Rachedi Mohamed Fouad, a insisté sur l'intérêt de cette opération qui doit être prise en considération par les Assemblées populaires communales, les premières bénéficiaires de ce programme, et créer des cellules de proximité ainsi que l'installation d'un technicien au niveau de chacune d'elles.
A. Laïdi
BOUIRA
Le CNAPEST ne décolère pas
Dans un communiqué rendu public ce dimanche, les représentants syndicaux des trois paliers de l'éducation nationale ont fait part du ras-le-bol et de la colère qui semblent devenir légion dans un secteur en perpétuelle mésentente et dont les otages ne sont autres que les élèves.
Malgré les tumultes qui secouent très souvent les établissements scolaires ces dernières années, et après deux journées de protestation observées durant le mois d'octobre, aucune solution n'émerge, plongeant ainsi les écoles dans une guerre sans merci et sans répit. C'est dans ce contexte que les représentants du corps enseignant du palier du secondaire et du technique, et par extension du moyen et du primaire, ont dénoncé la fuite administrative et le désordre qui règnent à toutes les échelles de l'éducation nationale ; l'incompréhension ne cesse de creuser le fossé entre les enseignants et leur tutelle. Une incompréhension que les membres du Cnapest tiennent encore une fois à décrier compte tenu du non-respect des engagements tenus par le directeur de l'enseignement et du pourrissement notoire des institutions scolaires qui plongent de plus en plus dans le chaos. Cela, ajouté aux dernières mesures prises par le DE qui, comme seule réponse aux multiples doléances de ces professeurs, a fait appel aux forces de l'ordre pour museler et «intimider» les syndicalistes. Un agissement qui a semé le trouble et la désolation dans les rangs de la famille éducative et auquel la majorité a répliqué en observant deux journées de protestation les 30 et 31 janvier. Et c'est suite à tous ces événements aux allures de labyrinthe sans issue, qu'un conseil extraordinaire du Cnapest de Bouira s'est réuni le jeudi dernier tranchant pour une journée de protestation prévue pour le mardi 5 février ainsi que d'une grève renouvelable tous les trois jours à partir du 17 du mois en cours. Une situation qui traverse les ans et ne semble pas trouver de solution et dont les victimes ne sont que les élèves qui, à chaque mouvement de leurs professeurs, se retrouvent otages de situations qui dépassent tout entendement ; un secteur de l'éducation nationale qui n'a visiblement pas fini de purger une peine qui s'annonce à perpétuité et sans possibilité de rachat.
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Posté Le : 04/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B D
Source : www.lesoirdalgerie.com