Rien ne va plus au siège de la wilaya de Béjaïa et la tension est à son comble entre le wali Ahmed Hamou Touhami et son directeur de la réglementation et de l'administration générale(DRAG), qui a été dessaisi «en catimini » de toutes ses prérogatives, il y a de cela quelques jours.
Le wali de Béjaïa a instruit par le biais d'une décision interne, tous les chefs de services affiliés à ladite administration à l'exception de celui du personnel, de ne plus collaborer avec Tayeb Rezaigui, l'actuel directeur. Tous les dossiers ayant trait à la réglementation (autorisation d'exploitation de cafés, de bars, restaurants et hôtels et tous autres arrêtés), sont désormais gérés par le wali en personne et ses chefs de services. Jugée humiliante et portant atteinte à son grade et à sa personne, la décision de sa mise à l'écart devant ses subordonnés, a été faite sans concertation et dans la précipitation par l'actuel wali. Le DRAG, Tayeb Rezaigui, que le Soir d'Algérie a interrogé sur la question et de son avenir au niveau de la wilaya estime qu'«il n'est plus question d'attirer l'attention du ministre de l'Intérieur sur de tels agissements. Je ne suis pas en mesure de le faire et ce n'est pas, après 33 ans de loyaux services pour l'administration que je réagirai de la sorte» avant d'ajouter, «avec le temps, l'opinion saura à qui incombe l'irréparable. J'ai tout le temps assumé mes responsabilités dans la transparence la plus totale. Je n'ai jamais profité d'un quelconque avantage, ni pour moi, ni pour ma famille ni pour mes proches. Comprenez ma conception d'être bête et discipliné. Donc je n'irai nulle part pour protester contre une telle sanction». De son côté, le wali de Béjaïa, ne ménage pas son DRAG «tout le monde se plaint de ses procédés. Rien n'avance, au contraire. Des dossiers d'investisseurs et autres promoteurs sont rejetés quotidiennement pour une simple virgule, y'en a marre de tels comportements. J'ai fini par prendre la décision de le dessaisir temporairement de ses prérogatives, afin qu'il réfléchisse bien» nous a expliqué Ahmed Hamou Touhami, le wali de Béjaïa qui nous a reçus dans ses bureaux, à propos de cette crise qui secoue les locaux de son administration. Les propos à peine voilés des deux commis de l'Etat, expliquent parfaitement que le conflit auquel ils se livrent, risque à court terme d'éclabousser plusieurs affaires. Interrogé sur la question du blocage insistant au niveau de la commune de Barbacha, qui n'a toujours pas trouvé d'issue, le wali de Béjaïa, nous a déclaré en marge de la rencontre que ce n'est plus qu'une question de jours, tous les moyens de l'Etat, seront mis à la disposition de la population locale afin de rouvrir les portes de la mairie. «Le seul responsable de la situation n'est autre que Sadek Akrour, ex-maire de la localité qui ne cesse de manipuler les gens au détriment de l'APC élue démocratiquement».
Kamel Gaci
BOUMERDÈS
La mémoire d'un militant de la lutte contre le terrorisme islamiste honorée
Au moment fort du raz-de-marée de l'islamisme survenu dans le sillage des élections locales de 1990, il était l'une des rares voix politiques discordantes au sein de l'APW de Boumerdès.
Au moment où de hauts responsables du FLN se mettaient à la mode du jour (FIS et barbeflene) cherchant à préserver des strapontins à la suite de l'autre raz-de-marée de 1991 et plus tard d'autres hauts dirigeants de ce même parti commettaient l'insulte envers les résistants au terrorisme en qualifiant la guerre horrible déclarée au peuple algérien par les hordes de l'ex-FIS, de mouvement de résistance populaire, lui, il a pris le sens contraire de la direction de son parti (le FLN) pour militer parmi les républicains et contre les islamistes politiques et armés. Il s'agit de Brahim Bentoura, un enfant de Bordj-Menaïel, dans la wilaya de Boumerdès. Quel grand sacrilège, en effet, que d'oser élever la voix contre les terroristes à Bordj-Menaiel au milieu des années 1990 dans l'un des fiefs des sanguinaires du GIA. «En dépit des menaces dont il a fait l'objet, il a continué à militer pour ses principes. Lorsque je lui disais qu'il risquait d'être tué : il me répondait : 'eh bien, si ça doit arriver, je ne peux pas échapper à mon destin". Pour lui, sensibiliser un jeune de Bordj-Menaïel sur les dangers que constituait la fréquentation des islamistes et l'éloigner des terroristes était une grande victoire », nous a confié son épouse. Le militant décédé le 2 mars 2004 à l'âge de 44 ans était, en plus des ses activités politiques et électives, membre fondateur de l'ANEJ (Association nationale des échanges entre jeunes), organisation proche du FLN. Le défunt a commencé à rédiger, avant que la mort le ravit aux siens, un petit livre expliquant la notion du terrorisme et ses impacts négatifs sur les populations. Dans le préambule, il n'a pas hésité à citer des sommités mondiales en matière de psychanalyse. Ce samedi, les membres de sa famille, ceux de l'ANEJ et des personnalités de divers horizons politiques de la région se sont regroupés à la maison de la culture Rachid-Mimouni pour lui rendre hommage. Cette commémoration est survenu quelques jours seulement après le succès des forces de l'ordre qui ont éliminé huit terroristes et capturé, un neuvième, sonnant ainsi le glas aux djihadistes d'Aqmi qui semaient mort et la désolation depuis les années 1990 dans cette localité. Il aurait certainement aimé vivre ces moments-là. Par ailleurs, sa famille aurait sûrement souhaité que le président' FLNiste ' de l'actuelle APW, lequel a été vu au moment des festivités, attablé dans un café de la ville de Boumerdès, soit présent à cet hommage. Après tout, le militant Bentoura a fait partie de cette institution, et à des moments cruciaux de l'histoire de la région.
Abachi L.
TRANSPORT DE VOYAGEURS À THENIA
Et la sécurité des usagers du train '
Les autorités de Thénia (wilaya de Boumerdès) ont eu la bonne idée de transférer l'arrêt des bus du centre-ville de cette agglomération vers une aire de stationnement aménagée à l'effet de faciliter le transport de voyageurs à l'entrée ouest de la localité.
L'opération avait suscité, lors de son exécution il y a quelques mois, auprès des usagers et des transporteurs, des remous mais elle était nécessaire. Ce changement a grandement allégé la circulation automobile. Cependant, les autorités ont commis un grand oubli : la sécurité des usagers du train qui viennent par bus, avant de rejoindre la gare ferroviaire ou vice-versa. Et pour cause, des milliers de voyageurs viennent quotidiennement par car de toutes les villes du centre de la wilaya de Laaziv à Thénia en passant par Bordj-Menaiel, les Issers, Chabet El Ameur, Aït Amrane, Ammal et Souk El Had pour prendre le train et partir vers le chef-lieu de wilaya, Boumerdès en l'occurrence, ou partent en direction d'Alger et sa périphérie. Pour rejoindre le train à partir de l'arrêt de bus en question ou faire le trajet dans le sens contraire, les voyageurs accomplissent un véritable parcours du combattant. Quand il s'agit de la gent féminine, la situation est pire. Pour aller de la station de bus vers les quais de la gare ferroviaire, le voyageur ou la voyageuse traverse une route, grimpe un talus, où, lors des intempéries, on risque de dégringoler dans la gadoue de plusieurs mètres, avant de longer, sur plusieurs centaines de mètres, la voie ferrée pour arriver devant le train. De plus, comme les lieux sont isolés, les femmes risquent de se faire agresser. Pour améliorer la sécurité des milliers de voyageurs, quelques aménagements sont nécessaires notamment la construction d'une passerelle, l'aménagement d'un chemin entre la gare ferroviaire et la station de bus et la construction d'un escalier sur le talus. Outre des rondes plus nombreuses de policiers.
A. L.
SECOURISME À BOUIRA
La Protection civile mise sur un secouriste par famille
Arrêté comme thème de cette année, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Protection civile, à savoir, «la société civile et la Protection civile» et c'est parce que le premier geste s'avère toujours comme étant un geste qui sauve, l'Organisation internationale de la Protection civile à laquelle l'Algérie adhère, a voulu «mettre en exergue le rôle que peut jouer la société civile dans la mission de sauvegarde des personnes et des biens et sa contribution dans les différents domaines d'activités de sensibilisation et de promotion du secourisme de masse initié par le secteur».
C'est là l'un des messages contenu dans la lettre adressée par la direction générale de la Protection civile aux directeurs des différentes wilayas à l'occasion de cette Journée mondiale de la Protection civile. Cela étant, malgré l'absence du directeur général, le colonel Mustapha Lehbiri, tous les hauts cadres de la direction générale, ont tenu à assister à cet événement au niveau de la wilaya de Bouira qui a eu l'honneur d'abriter les festivités officielles et l'exposition nationale au niveau du complexe olympique Rabah Bitat. Toutes les réalisations et les évolutions de la Protection civile depuis l'Indépendance à ce jour, ont été exposées. Il y a jusqu'aux véhicules utilisés dans les années 1930 à l'échelle internationale, puis les différents matériels de lutte contre les incendies et les inondations datant du 18ème siècle et toutes les étapes traversées par ce corps de protection des biens et des personnes, ont été exposées. Et puisque le thème insistait sur le rôle de la société civile dans le soutien à la Protection civile, des exemples des cycles de formation et des équipes formées, ont été présentés sur place. Ainsi, au niveau de la wilaya de Bouira, plusieurs bénévoles avaient suivi des formations dans le secourisme de masse. Au total, ils sont plus de 600 personnes bénévoles, dont 80% sont des universitaires à avoir suivi des formations en secourisme. A l'échelle nationale, ils sont plus de 40 000 à avoir obtenu brillamment leurs diplômes en suivant des formations en secourisme au niveau des différentes unités de la Protection civile. Même si ce nombre s'avère important, selon les responsables de la Protection civile, l'objectif de la direction générale est d'arriver à former un secouriste par famille, pour pouvoir aider à faire ce premier geste qui sauve, en attendant l'arrivée les éléments de la Protection civile. Un secouriste formé peut secourir une personne dans la rue, à l'école, dans une épicerie, sur la route lors d'un accident de la circulation, etc. Cela étant, rappelons qu'à l'occasion de la célébration de cette journée, une personnalité de taille a été l'invitée d'honneur de la wilaya de Bouira. Il s'agit de son excellence l'ambassadrice d'Autriche qui a été invitée par le wali à passer un week-end à Tikjda, un beau site où durant la journée même il neigeait. Signalons enfin, qu'après cette exposition, la délégation officielle s'est déplacée vers le siège de la Protection civile où des démonstrations de sauvetage de personnes dans un bâtiment en incendie, ont été exécutées, avant de passer à la remise de distinctions aux retraités du secteur.
Y. Y.
SIDI LAKHDAR (AIN DEFLA)
Incendie au lycée Hachama
Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 21 heures, un incendie s'est déclaré au niveau du 2e étage du lycée Hachama Benaouda de Sidi Lakhdar. C'est un citoyen qui a alerté la Protection civile de Khémis Miliana, dont les éléments ont intervenu rapidement. Selon le premier constat, le départ du feu a eu lieu au niveau du 2e étage et des dizaines de tables et de chaises ont été la proie des flammes qui se sont propagées à un ensemble de portes entreposées dans une galerie. L'intervention rapide des pompiers a pu sauver le reste de toute la structure pédagogique. A première vue et en attendant les conclusions de l'enquête, il s'agirait d'un incendie volontaire. Cet incendie s'est en effet produit en pleine période d'examens trimestriels. La brigade de gendarmerie a ouvert une enquête.
Karim O.
COMMUNIQUE DJEZZY
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Posté Le : 04/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Soir d'Algérie
Source : www.lesoirdalgerie.com