Algérie

LE SOIR DU CENTRE AIN DEFLADisponibilité du gaz… où en est-on '



Malgré la saison hivernale qui bat son plein, les chutes de neige sur les reliefs et les pluies abondantes qui se sont déversées sur les contrées de la wilaya en janvier et février, mis à part deux ruptures dans la distribution vite rétablies, le gaz reste disponible.
S'agissant du gaz butane, la société Naftal a recours à 22 revendeurs agréés, des investisseurs privés, 14 pour la zone à l'ouest de Aïn Defla et 8 pour la partie est. Ces revendeurs agréés s'approvisionnent au niveau du centre enfûteur de Khemis Miliana et du dépôt principal de Aïn Defla. Ce sont ces derniers qui approvisionnent à leur tour, les 181 points de vente répartis sur tout le territoire de la wilaya. 95 d'entre eux sont implantés dans la région ouest et 86 dans la région est. La Direction des mines et de l'industrie se disculpe et affirme que les perturbations dans la distribution n'incombent pas à Naftal puisque on affirme qu'une comptabilité rigoureuse est tenue sur le nombre de charges remplies et vendues aux distributeurs- revendeurs et que si les points de vente ne sont pas approvisionnés, c'est du côté de ces revendeurs qu'il faut voir. On nous a précisé que le minicentre enfûteur de Khemis Miliana produit 7 à 12 000 charges par jour et le dépôt principal pouvant atteindre jusqu'à 15 000 bouteilles. Ce dépôt principal déclare-t-on, est tenu de maintenir ce stock, lui-même approvisionné à partir du Centre de Chlef (Oued Sly) et à défaut de Relizane et de Sidi Bel- Abbès, voire même de Tlemcen en cas de grande crise. Le gaz butane devient de plus en plus une source d'énergie d'appoint, indique-t-on ; il est destiné surtout à approvisionner les populations des zones rurales non encore couvertes par le réseau de distribution du gaz de ville, notamment les populations du sud-ouest installées sur les piémonts de la chaîne de l'Ouarsenis à l'image des communes de Bathia, Belaas, El Hassania, El Maien Zedine ou celles installées sur les reliefs de la chaîne du Dahra tels que Tachta, Soug Lethnine… Le handicap pour ces régions est non seulement le relief, mais aussi la dissémination des habitations, éloignées les unes des autres. Pour ce qui est du réseau de couverture en gaz de ville, on indique que le taux de pénétration, calculé sur la base des abonnés au réseau d'électricité (qui lui, est à 98, 20% des foyers), est de l'ordre de 49,50% actuellement alors qu'il n'était que de 37% il y a 3 ans de cela. Cependant, on précise que si le taux de pénétration a atteint les 49,50%, le taux de raccordement lui, n'est que de l'ordre de 42%. A ce sujet, on indique que malgré l'arrivée des conduites de gaz jusqu'à la porte des bâtisses, malgré la faible côte-part à payer (10 000 DA) et l'installation intérieure, pas moins de 8 000 foyers ne se sont pas encore branchés au réseau. On précise à ce sujet que c'est à la ville de El Abadia que se situe le taux le plus faible de branchements puisque 48,40% soit 1 710 foyers n'ont pas encore sollicité d'abonnement, préférant continuer à s'approvisionner en bouteilles de gaz butane, et le taux de branchement le plus élevé se situe à Khemis Miliana où seulement 4,6% des foyers ne se sont pas branchés au réseau. Pour ce qui est de la progression du taux de pénétration du réseau de distribution du gaz de ville, 4 communes figurent au programme d'une première tranche pour 2013, en l'occurrence Djendel, Aïn Torki, Mekhatria et Zedine. Les entreprises pour la réalisation de l'extension du réseau ont été désignées précise-t-on et les travaux seront financés sur un reliquat du plan quinquennal 2005-2010. On ajoute que pour la deuxième tranche à l'horizon de la fin 2014, 13 localités figurent au programme. L'influence de la pénétration du réseau de distribution du gaz de ville se fait ressentir, et a eu un impact bénéfique sur l'environnement, car le recours au bois de chauffage et au charbon de bois qui poussait à une déforestation sauvage et effrénée est en nette régression.
Karim O.
BOUIRA
Des agriculteurs interpellent les pouvoirs publics
Plusieurs dizaines d'agriculteurs venus de la région de M'chedallah se sont déplacés, hier, au siège de la wilaya dans l'espoir de voir le wali afin d'intercéder en leur faveur pour le réglement du problème des dettes qu'ils avaient contractées auprès de la BADR dans le cadre de projets Ansej et Cnac relevant du secteur de l'agriculture durant la décennie 2000.
Selon ces agriculteurs que nous avons rencontrés sur place, au lendemain du discours du président de la République à Biskra où il avait solennellement annoncé l'effacement des dettes des agriculteurs, les responsables de la BADR, banque auprès de laquelle ils avaient contracté ces prêts, les ont invité à surseoir au payement des échéanciers qui leur ont été donnés, en leur disant que le président de la République venait d'effacer leurs dettes. La joie de ces agriculteurs qui avaient contracté ces prêts pour l'achat de petites unités d'élevage avicole, ovin et bovin, comme les batteries et autres accessoires d'élevage, était immense surtout quand ils avaient appris que les seules dettes qui n'étaient pas incluses concernaient les projets industriels comme les huileries et autres chambres froides. Or, quelle ne fut leur surprise quand, au début de l'année 2012, ces mêmes responsables de la BADR avaient adressé à ces agriculteurs des lettres leur demandant de procéder dans les plus brefs délais au remboursement de leurs prêts. Pis, dans ces lettres, il est, selon ces agriculteurs, même pris en compte le retard pris dans le remboursement. Récemment, des courriers ont été adressés par voie de huissiers de justice à ces agriculteurs, les sommant de procéder dans l'immédiat au payement de leurs dettes selon des échéanciers, sinon leur matériel agricole sera saisi et vendu aux enchères publiques. Hier, au niveau du siège de la wilaya, après plusieurs heures d'attente et en l'absence du wali et du P/APW, les protestataires se sont déplacés au siège de la succursale BADR où ils ont vu le premier responsable de cette institution. Ce dernier, qui a reçu une délégation représentant ces agriculteurs, a pris la décision de geler l'opération de saisine du matériel. Cela tout en invitant ces agriculteurs à poursuivre leurs efforts pour obtenir auprès des pouvoirs publics l'effacement effectif de leurs dettes, tel que promis par le président de la République.


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