Algérie

LE SOIR DU CENTRE



TIPASA
Démantèlement d'un réseau de dealers qui s'approvisionnaient en psychotropes auprès des pharmaciens à Bou Ismaïl
Le dénommé B. M., âgé de 55 ans, repris de justice et père de 6 enfants, ainsi que H. R., 28 ans de Bou Ismaïl, et M. B., résidant à Larhat, avaient trouvé l'astuce pour se procurer des psychotropes et les revendre.
Comment procédaient-ils '
Pour eux, c'était simple, ils utilisaient de fausses ordonnances médicales, en y portant le nom de médecins fictifs. C'est la semaine dernière, lors d'une patrouille de police de routinière effectuée au niveau de la rue Hamrat-Mohammed, à Bou Ismail, que les policiers ont remarqué le comportement douteux d'une personne, qui, sortant d'une pharmacie, avait pris la fuite à l'approche du véhicule de la police. Cette fuite inexpliquée avait inquiété les policiers, qui avaient rejoint le fuyard pour s'enquérir de ce comportement. Ce fuyard, le dénommé B. M., âgé de 55 ans, s'attela plutôt à cacher les boîtes de médicaments et une liasse de documents, qui se sont révélés être de fausses ordonnances médicales acquises, selon lui, auprès d'un médecin d'hôpital. Le mis en cause avait aussi déclaré qu'étant malade, il est obligé d'acheter des pilules, qui se sont révélées être des psychotropes. Après vérification, ce furent 29 pilules de psychotropes qui ont été acquises auprès d'une pharmacie de la contrée. Selon ses aveux, il s'est avéré, que ce dernier avait des complices qui l'assistaient dans sa «tâche». Il s'agit notamment de B. M., résidant à Larhat, et de H. R., 28 ans résidant à Bou Ismaïl. Ces deux compères sont chargés, l'un de revendre les «médicaments » à leur «clientèle» et l'autre de s'approvisionner auprès des pharmacies dans les villes de Chlef, Aïn Defla, Djendel et Bou Ismaïl. Après vérifications auprès de ces pharmacies, il s'est avéré que six ordonnances ont été acquises en octobre 2012, et 3 autres au mois de novembre, tandis qu'une seule a été acquise au cours du mois de décembre 2012. Toujours selon les déclarations des pharmaciens et les aveux de ce malfaiteur, qui a admis être en possession de médicaments qui lui furent prescrits par plusieurs spécialistes en psychiatrie et psychologues en soulignant que lors de ses différents achats, ce fut le dénommé T. H., résidant Bou Ismaïl, qui l'accompagnait pour s'approvisionner dans les différentes villes susmentionnées, en drogue. Le dénommé T. H., qui a nié son implication dans cette affaire, a déclaré, quant à lui, qu'il ne connaissait pas les utilisations de ces médicaments et qu'il s'agissait de médicaments destinés à traiter des malades. Toujours selon les déclarations de cette personne, une autre personne résidant dans la ville de Larhat de la wilaya de Tipaza qui serait le fournisseur des ordonnances ayant permis d'acheter au niveau des villes précitées des drogues médicales sur la base d'ordonnances enregistrées au nom de B. M. Mais le tout serait pour aider des personnes souffrant de maladies psychiatriques. Une œuvre caritative selon lui. Le dénommé E.T. a déclaré que depuis cette affaire, il a rompu tout lien avec les deux compères accusant B. M. de se forger des alibis et qu'il n'a aucun lien avec le trafic d'ordonnances et de prescriptions utilisées au profit de malades psychiatriques et utilisant de ce fait leurs propres cartes pour acquérir ces psychotropes. Mais selon les indications fournies grâce aux numéros de téléphone qui se trouvaient chez les trois compères et après vérifications, il ressort l'existence de plusieurs contacts avec d'autres «clients», y compris la confirmation de l'existence d'une relation entre ces trois malfrats, malgré leurs dénégations. Plus grave est l'imitation des signatures, des cachets et des noms des médecins mentionnés. Il ressort qu'il s'agit d'une véritable industrie de faux documents, de fausses cartes d'identité de pseudo-malades. Présentés au procureur près la cour de Koléa ces derniers ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Blida.
Larbi Houari
ILS SEMAIENT LA TERREUR SUR LES AXES ROUTIERS AU SUD DE TIZI-OUZOU
Les auteurs du faux barrage dressé sur la route de Maâtkas mis hors d'état de nuire
Moins de quatre jours après avoir tenu un faux barrage sur le CW 147 reliant Tizi-Ouzou à Maâtkas, non loin du village Mezdata, dans la nuit de lundi au mardi 18 décembre, le groupe auteur de ce forfait, qui avait fait, rappelons- le, trois blessés dont un grièvement, encore hospitalisé, a été démantelé et mis hors d'état de nuire par les services de sécurité durant ce week-end.
En effet, c'est à la fin de la semaine écoulée que l'opération musclée des services de sécurité avait débuté au niveau de Betrouna, relevant de la commune de Tizi-Ouzou d'où les six éléments composant le gang sont originaires. Ainsi, on croit savoir que c'est suite à une tentative de cambriolage à main armée d'une maison, dans l'un des hameaux composant la contrée des Ibetrounène (Betrouna : 5 km au sud de Tizi-Ouzou) par des éléments de ce groupe que les services de sécurité auront mis la main sur un élément qui aurait été appréhendé par des villageois. C'est donc l'exploitation des renseignements fournis par ce membre qui a permis le démantèlement du reste du groupe qui a semé la terreur sur le CW 147 et d'autres axes routiers. Ces faux terroristes sont donc hors d'état de nuire et l'on attend avec impatience du côté des victimes d'autres révélations liées à l'ensemble du réseau spécialisé dans les faux barrages et particulièrement dans le vol de véhicules au niveau des communes de Tizi-Ouzou, Tirmitine, Maâtkas, Souk El-Ténine, Mechtras, Ath Zmenzer, Ath Douala, Tizi Ntleta, où des dizaines d'automobiles ont été dérobés, notamment une Toyota Hilux et des Huyndai.
Amayas Idir
DERAPAGE D'UN CAMION DE LA PROTECTION CIVILE À TIKJDA
6 pompiers blessés
Avant-hier, aux environs de 16 heures, un camion de la Protection civile à bord duquel se trouvaient une dizaine d'éléments de la Protection civile, qui étaient de retour depuis la station touristique de Tikjda où a eu lieu la 3e édition du festival de Tikjda, a dérapé causant des blessures à six pompiers dont un a été transféré vers l'hôpital de Tizi-Ouzou pour blessures graves. D'après nos informations, le chauffeur a perdu le contrôle du véhicule suite à un problème dans le système de freinage. Dans sa course folle, le véhicule en question et fort heureusement, a fini sa course en percutant le talus situé du côté de la montagne, alors que de l'autre côté de la chaussée, il y a un ravin de plusieurs dizaines de mètres de profondeur.
Y. Y.
DJELFA
Les dangers de l'automédication
Aller acheter des médicaments, sans ordonnance, chez le pharmacien est devenu un acte banal et surtout habituel. Et pourtant, cela présente d'énormes risques. Cette pratique éloigne, de plus en plus, les malades des cabinets médicaux. Pour éviter les longues chaînes chez le médecin et gagner du temps, beaucoup de gens vont directement chez le pharmacien du coin. Dans plusieurs régions du pays, les tabous font que des hommes n'emmènent jamais leurs épouses chez le médecin, cela existe encore malheureusement et achètent les médicaments «appropriés» chez le pharmacien. Une autre catégorie de gens réutilise des médicaments gardés dans le placard ou la boîte à pharmacie. Les symptômes qui se ressemblent peuvent induire en erreur une personne qui ne demande pas l'avis du médecin. Le surdosage relevant d'une mauvaise utilisation est un autre très gros risque. Par exemple, prendre du Paracétamol avec d'autres médicaments contenant le même produit, devient du surdosage et peut causer des complications souvent très graves. D'autres personnes suivent les conseils d'amis ou de proches et achètent un ou plusieurs médicaments directement chez le pharmacien. On entend souvent cette réflexion : j'ai utilisé tel médicament et il est très efficace, tu peux en acheter». Ne dit-on pas : «Les antibiotiques utilisés à tort, deviennent moins forts» ou encore «les antibiotiques, c'est pas automatique», cela conduit souvent à des drames. D'un autre côté, beaucoup de pharmaciens vendent tout et même sans ordonnance. Ils sont souvent secondés par des employés qui peuvent, à tout moment, se tromper de médicaments. Par contre, d'autres sont très consciencieux et font leur travail convenablement et même sans employés pour les seconder. Il y en a qui refusent de délivrer des médicaments sans ordonnance, mais cela n'est que l'arbre qui cache la forêt. Ce phénomène a tendance à se généraliser. Les responsables du secteur de la santé doivent se soucier de ce problème et organiser au moins des campagnes de sensibilisation, dans les quartiers en se faisant aider par des associations et pourquoi pas, par les imams dans les mosquées, parce que la vie de beaucoup de gens en dépend.


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