Algérie

LE SOIR DU CENTRE


VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
Radio Tipasa célèbre la Journée mondiale
A l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Radio Tipasa a initié, en ce 25 novembre, une commémoration de cet événement international.
A ce titre, plusieurs programmes portant sur ce thème furent animés par Radio Tipasa. Les témoignages de citoyens furent nombreux, de même que les associations féminines, notamment celle présidée par Mme S. Souhila , présente ce jour sur l'un des plateaux. Mais ce fut la très active animatrice Bouchra, en compagnie de la journaliste Radia qui ont ému leurs auditeurs en faisant témoigner plusieurs femmes victimes de violences, à l'instar d'une femme ayant trois enfants à charge, qui déclara au micro de Radio Tipasa : «J'ai passé des années d'enfer au sein de ma famille, où je n'ai bénéficié ni de compréhension, ni d'affection, ni de soutien, ma grande sœur me maltraitait, excepté le geste d'un frère qui m'avait soutenue lorsque j'ai décidé de fuguer du domicile familial. A l'occasion de cette fugue, à l'âge de 17 ans, mon époux actuel profita de mon isolement et de ma faiblesse pour me maltraiter. Il ne subvient pas aux besoins de la famille. Plus grave, il se saoule, me frappe devant mes enfants traumatisés. Il ramène ses copines à la maison au vu et au su de ses enfants. Pour subvenir aux besoins de mes enfants, je suis contrainte de faire cuire des m'hadjeb, ou de ramasser le pain jeté durant le mois de Ramadan», raconte en pleurs Hayet, 45 ans, résidante à Tipasa. Les statistiques de sources sécuritaires sont éloquentes pour la wilaya de Tipasa. cent vingt-cinq affaires liées aux violences sous toutes leurs formes subies par les femmes durant l'année 2011. Ce chiffre aurait subitement grimpé en 2012, pour atteindre les 186 affaires au cours de cette année. Comment devrait-on apprécier ces statistiques et ce type de violence, sachant que chez nos voisins français, les chiffres communiqués sont ahurissants ' «En 2010-2011, 200 000 femmes entre 18 et 75 ans ont été victimes de violences hors ménage et près de 600 000 femmes ont été victimes de violences au sein même de leur ménage, qu'il s'agisse de violences sexuelles ou physiques», précise le rapport annuel de l'Observatoire français de la délinquance qui mentionne que «les violences faites aux femmes sont l'un des premiers fléaux de la société». Le témoignage du SG de l'ONU à cet égard lors de son message à l'occasion du 25 novembre est édifiant «dans le monde entier, des millions de femmes et de filles sont agressées, battues, violées, mutilées ou même assassinées, victimes en cela de violations choquantes de leurs droits fondamentaux », précise ce message. Dans nos régions rurales, particulièrement dans les montagnes de Gouraya, ces violences sont légion «mon mari, un dépressif, me rouait de coups, chaque jour, matin et soir. C'est quand il commença à me lacérer de coups de couteaux, devant mes six enfants, que je me suis enfuie de mon foyer, emmenant avec moi «ces enfants chez mon père», affirme Mme C. F., digne et fière dans son malheur et sa misère, aujourd'hui répudiée et divorcée sans compensation, ni pension avec six enfants à charge. Vivant sans logement et dans l'exiguïté d'une chambre mise à sa disposition par son père, cette femme souffre aujourd'hui. Toujours dans les villages ruraux, situés précisément dans la daïra de Ahmer El Aïn, une autre femme veuve, ayant à sa charge plusieurs enfants handicapés mentaux à des degrés divers, raconte le calvaire qu'elle avait enduré durant plusieurs années. «A la suite du décès de mon feu époux, je fus contrainte de subvenir à notre existence toute seule. Mes beaux-parents m'avaient signifié qu'ils ne pouvaient me garder chez eux. Je rejoignis la maison de mon père, qui n'accepta jamais, que je réintègre le domicile parental avec mes enfants malades “renvoie leurs enfants et revient seule vivre chez moi”, me répéta inlassablement mon père. Je me suis résignée à ce sort, en acceptant les brimades, les insultes et les coups contre mes enfants et moi-même, mais je ne me suis pas séparée de mes enfants», se remémora en pleurs, cette dame, qui, aujourd'hui, subsiste seule aux besoins de ses enfants en travaillant, soit chez des familles, soit dans le cadre du filet social. Toujours dans la ville de Gouraya, un couple avec enfants , dont le père et d'autres enfants sont des handicapés, vivent le calvaire dans un gourbi à la périphérie de la ville qui vient de subir d'importants dégâts lors des récentes pluies, c'est l'épouse, qui déclare : «Je me trouve toujours au premier rang, ou mendier pour mes enfants en cherchant de la subsistance, du travail ou pour présenter une requête aux autorités locales, car les dernières intempéries ont causé de graves dégâts à mon précaire gourbi», affirme en pleurs cette dame, frêle, dans une tenue décente mais qui frôle la misère.
Larbi Houari
DRÂA BEN KHEDDA
Colère à Touarès-Est
Les habitants du lotissement Touarès-Est, dans une violente déclaration dont une copie nous a été remise, dénoncent la hogra devant la lenteur inexpliquée à régulariser leur situation.
Ils sont 176 acquéreurs de lots de terrain dans ce lotissement créé par l'APC en date du 7 août 1989 à avoir bénéficié d'un permis de lotir ainsi que du parcellaire juridique en date du 13 août 1991 sous le n°32/CAB, et à qui l'agence foncière refuse toujours de délivrer les actes de propriété. «Malgré les recommandations des différents conseils d'administration et du comité ad-hoc, le chef d'antenne de l'agence foncière, régulièrement fermée par des citoyens spoliés de leurs droits, use de subterfuges et d'artifices pour retarder toute aspiration citoyenne. Depuis que nous avons habité ce lotissement, nous ne sommes pas pris en charge (étalage de TVO, branchements illicites, distants et très coûteux en énergie électrique, branchements en AEP avec un faible débit et des factures très salées...). Nous avons engagé un expert foncier avec la collaboration du directeur de l'agence de wilaya pour l'établissement d'un plan de recollement en conformité avec l'état des lieux des constructions édifiées et achevées depuis plus de vingt années. Après 18 mois de travail pour finaliser cette étude et introduire le permis de lotir modificatif, le chef de l'antenne a manipulé l'expert foncier en recourant à un plan parcellaire de densification daté de 2001 non approuvé et rejeté par les services de l'urbanisme... ». Les citoyens qui viennent d'adresser une lettre ouverte au wali de Tizi Ouzou pour diligenter une enquête, se disent mobilisés jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications et prêts à toute confrontation pour faire la lumière, toute la lumière, sur un «arbitraire» qui dure depuis plus de vingt-deux ans.
B. T.
BOUMERDÈS
Deux ans de prison contre le maire, 18 mois pour le SG et 1 année contre 10 entrepreneurs
Le P/APC de Boumerdès, Mohand S., élu en 2007 sur la liste du Parti des travailleurs, a été condamné à 2 ans de prison ferme.
Jugé en première instance, il y a une quinzaine de jours, par le tribunal correctionnel de Bordj Ménaïel en compagnie du secrétaire général de cette commune et de dix entrepreneurs pour les délits de passation illégale de marchés, dilapidation de biens publics, faux et usage de faux et abus d'autorité, le procureur avait requis 5 ans de prison ferme contre le premier magistrat de Boumerdès. Pour délit de non-dénonciation de crime économique, le secrétaire général de la commune, Rabah C., a été condamné à une peine de 18 mois de prison ferme. Le procureur avait requis contre lui 4 ans de prison ferme. 10 entrepreneurs, dont le fameux gardien de la commune qui s'est transformé en maquignon pour vendre illégalement 13 moutons au maire Mohand S., se sont vus infligés, chacun, une année de prison ferme. Ces bêtes ont été, rappelons-le, distribuées la veille de l'Aïd El Kebir de l'année dernier aux responsables de l'administration. La justice reproche aux autres entrepreneurs et commerçants, la passation illégale de marchés et le bénéfice de privilèges jugés illicites.
Abachi L.
UNIVERSITE DE BLIDA
Marche des étudiants en signe de soutien à Ghaza
Les étudiants de l'université Saâd-Dahleb de Blida ont marché, hier, à l'intérieur de l'enceinte universitaire, en signe de soutien à la cause palestinienne. Ainsi, ils ont demandé le renforcement du soutien logistique et politique en faveur du peuple de Ghaza qui continue de subir les «atrocités israéliennes». Tout le long de leur marche, les étudiants ont scandé des slogans hostiles à certains pays arabes, notamment «honte aux pays sans décisions». Avant de se disperser, un représentant de l'Union générale des étudiants libres, (UGEL), a lu un communiqué au terme duquel il était demandé l'ouverture de canaux de communication avec les mouvements estudiantins de Palestine aux fins de leur apporter les soutiens nécessaires. Tout comme, ils ont dénoncé les agressions sionistes à l'encontre du peuple palestinien.
M. B.
Un homme poignarde sa femme devant le juge et se transperce le cœur
Un homme a poignardé sa femme, hier, devant le juge de conciliation du tribunal de Blida, avant de retourner l'arme contre lui et se transpercer le cœur. Le mari en colère s'est, après son forfait, jeté de la fenêtre du bureau du magistrat, situé au 1er étage. Evacué en urgence à l'hôpital M'Hamed-Yazid de Blida, il a été transféré au service de cardiologie du CHU Frantz-Fanon. Si l'épouse s'en est sortie avec quelques plaies, les jours de son mari sont en danger, nous dit-on. A noter que le couple, en instance de divorce, s'est présenté devant le juge dans le cadre d'une éventuelle réconciliation avant la séparation définitive. Par ailleurs, un jeune prévenu, présenté la veille au procureur-adjoint du parquet de Blida pour coups et blessures volontaires, a étonné ce dernier lorsqu'il lui remit un couteau et une quantité de drogue qui lui ont été remis par des connaissances aux fins d'être confiés à des prisonniers.
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