Algérie

LE SOIR DU CENTRE



TIPASA
L'Unité de développement des équipements solaires et les ambitions énergétiques de l'Algérie
L'inauguration récente d'une centrale photovoltaïque au sein de l'Unité de développement des équipements solaires (Udes) de Bou Ismaïl, par M. Harraoubia, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que le lancement la semaine passée, au niveau de l'Udes, d'une formation par une équipe d'experts allemands du Centre spatial de Munich, initiée dans le cadre d'un programme de partenariat, de recherche scientifique et de développement technologique entre l'Allemagne et la région de Mena (Afrique du Nord et Moyen-Orient ), concernant les technologies des énergies renouvelables, présagent de sérieuses ambitions nationales dans le développement énergétique du solaire en Algérie.
Cette hypothèse se trouverait confortée par plusieurs données. D'abord le partenariat en la matière avec l'Allemagne, initiatrice du plan Desertec lancé en juillet 2009, sous l'égide de Munich Ré et de la DLR, et censé donner corps au Plan solaire méditerranéen. Ce plan Desertec appuyé par de nombreuses entreprises allemandes et européennes dont des groupes financiers comme la Deutsche Bank et des industriels comme Siemens, prévoyait l'exploitation à très grande échelle des énergies solaire et éolienne dans les déserts d'Afrique du Nord pour fournir à plusieurs pays méditerranéens et à l'Europe, l'électricité dont ils auront besoin. Ce plan d'un investissement de 400 milliards d'euros, prévoyait en outre, la création d'un réseau de centrales solaires dont l'objectif est de couvrir à terme 15% des besoins énergétiques de l'Europe en plus de ceux des pays producteurs et l'installation de 200 gigawatts de centrales solaires et éoliennes. C'est à la lumière de ces dispositions que l'Allemagne, qui est un important acteur du solaire de concentration et leader technologique en la matière, au même titre que les Etats-Unis, qui disposent d'une grande expérience dans le solaire concentré ainsi que l'Espagne qui est, aujourd'hui, le plus grand marché mondial dans ce domaine, reste pressentie dans le développement de l'énergie solaire concentrée et photovoltaïque en l'Algérie. La présence de ce géant du solaire en Algérie n'est pas fortuite. En matière d'énergie solaire concentrée CSP, l'Algérie, au même titre que le Maroc, l'Egypte, la Tunisie et la Jordanie, dispose de plusieurs caractéristiques physiques propres à la région Mena, manifeste des ambitions qui se justifient par le fait que nous sommes une région propice à l'énergie solaire concentrée, notamment un ensoleillement abondant, une faible humidité et la présence de vastes étendues sahariennes et des terrains plats non exploités à proximité des routes et des réseaux de transport de l'électricité. «Les perspectives de l'utilisation de l'énergie par concentration solaire et photovoltaïque en Algérie sont immenses, sachant que les champs voltaïques à base de technologie amorphe et monomorphe, ont l'avantage d'être placés sur des surfaces verticales, ce qui leur permet de les placer sur des façades vitrées. Cela permet leur fonctionnement quel que soit le temps qu'il fait», avait déclaré un spécialiste algérien en énergie solaire. Un autre spécialiste en la matière a déclaré que «l'intérêt pour ce secteur énergétique est d'autant plus grand que, selon des canaux d'information spécialisés, une équipe de recherche britannique travaille actuellement à la mise au point de peintures solaires à pigments photosensibles qui pourraient être appliquées directement sur des tôles d'acier. Cette technique révolutionnaire est prévue pour être commercialisée incessamment». Toujours au titre de l'application des technologies du solaire, des responsables de l'Udes ont évoqué la convention signée avec Naftal et le projet d'installation des équipements solaires dans les stations-services de l'autoroute Est-Ouest. Plusieurs de ces installations auraient été livrées, et dotées d'un système de télésurveillance, où on peut observer le fonctionnement de ces équipements.
Larbi Houari
Le crime dans tous ses états
Près de 150 affaires criminelles résolues au courant du mois d'octobre 2012 figurent au palmarès de la police de Tipasa dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, délictuel et surtout la constitution de bandes de malfaiteurs. Sur les 208 suspects impliqués dans plusieurs affaires criminelles, 207 d'entre eux ont été traduits devant les tribunaux, tandis qu'un autre suspect est en état de fuite. Le bilan de ces interpellations est édifiant. 53 malfaiteurs ont été placés sous mandat de dépôt, alors que 152 ont bénéficié d'une citation à comparaître directe et 2 autres ont été mis en liberté provisoire dans l'attente de leur comparution devant les tribunaux. De ce bilan établi par la police, il ressort que 381 affaires criminelles ont été prises en charge par les différents services de police de la wilaya de Tipasa dont 173 pour meurtre, agression ainsi que coups et blessures volontaires de différentes gravités. Les mêmes statistiques font état de 203 autres affaires ayant trait à des vols et atteintes à la propriété publique et privée. Les vols, les effractions et les cambriolages par tous les moyens sont à inclure au niveau de ces crimes délictuels.
L. H.
MILIANA
Une lycéenne se jette du deuxième étage
Rien dans le comportement de la jeune élève de terminale, âgée de 17 ans, ne laissait penser que jeudi matin durant les deux premières heures de cours, elle allait tenter d'en finir avec la vie.
Selon les informations que nous avons pu recueillir auprès de plusieurs sources, la jeune fille avait commencé par solliciter de son professeur, à plusieurs reprises, l'autorisation de quitter la salle de cours, située au 2e étage de l'annexe du lycée. Devant l'insistance de la jeune fille, le professeur, ayant cru à une raison valable, a fini par céder et l'autoriser à sortir. C'est une fois dans la galerie que tout a basculé dans la tête de la jeune fille. Elle se jette dans le vide et se retrouve deux étages plus bas, dans un cri d'effroi qui a attiré l'attention des classes. Le personnel éducatif est accouru pour découvrir le corps de la jeune fille inanimé, avec une blessure, due à un choc derrière la tête. Immédiatement, les éléments de la Protection civile, dont l'unité se trouve en face du lycée, sont intervenus pour évacuer la jeune fille blessée vers l'hôpital Farès-Yahia, situé non loin du lycée. L'équipe médicale en place a décidé alors de l'évacuer vers l'hôpital de Blida où elle est prise en charge. Aux dernières nouvelles, la jeune fille a échappé à la mort par miracle, et ses jours ne sont pas en danger. Aussi vendredi dans la matinée, nous avons appris qu'elle a été transférée à l'hôpital de Miliana. On indique même, qu'elle quittera l'hôpital dans les tout prochains jours. Par ailleurs, toujours selon diverses sources, la jeune fille a déjà échappé à la mort dans la nuit du 14 septembre 1998, alors qu'elle avait à peine 3 ans, une nuit d'horreur qu'a vécue le quartier Sidi Sbaa où habitait sa famille. Une nuit où un groupe terroriste avait mis le quartier à feu et à sang et tué 37 personnes, des hommes, des femmes et des enfants, sans distinction. Ici, la mémoire est vivace et tout le monde s'en souvient. La jeune lycéenne avait perdu dans ce raid une grande partie de sa famille, elle et ses deux frères sont des miraculés. 14 ans après, les conséquences de ces massacres continuent à resurgir.
Karim O.
TIZI OUZOU
Encore un vol de véhicules à Maâtkas
Le paroxysme est à son comble particulièrement dans la partie sud de la wilaya de Tizi Ouzou où les propriétaires de véhicules ont la peur au ventre et ne dorment plus tranquilles. C'est le ras-le-bol à Maâtkas, les vols de véhicules se suivent et se ressemblent depuis des lustres sans qu'aucun d'eux ne soit encore élucidé. A peine un mois après le vol d'un camion Hyundai au village Sidi-Ali-Moussa, dans la commune de Souk El Ténine, voici qu'une Toyota Hilux est volée ce week-end au village Adjaba. Nous ne savons plus à quel saint se vouer pour crier notre ras-lebol car assurément, les propriétaires de véhicules ne pourront plus dormir tranquilles, dès lors que même dans leurs propres garages, leurs biens sont volés !», dira un commerçant du chef-lieu communal de Maâtkas mis au courant au sujet de ce énième vol de véhicule dans la circonscription. En effet, un jeune résidant au village Adjaba, situé à la limite territoriale avec Tirmitine, ne savait pas qu'en se réveillant le samedi matin, qu'il trouverait sa camionnette récemment acquise disparue. Ainsi, en l'espace de 3 mois, pas moins de 10 véhicules dont 2 camions ont été volés dans cette partie sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Une Toyota Hilux dans la commune voisine de Tizi N'tleta, une Hyundai Accent dans la commune des Ouacifs, un camion H100 dans la commune de Souk El Ténine… et la liste n'est pas exhaustive. C'est dire que la recrudescence des vols de véhicules que ce soit par effraction ou suite carrément à des agressions n'est visiblement pas près de s'estomper, et pour l'heure, on croît savoir qu'aucune affaire n'est encore élucidée, au grand désarroi des victimes. Les services de sécurité sont-ils impuissants dans ce dossier ' Les citoyens s'interrogent, en tout cas ! Où achemine-t-on ces voitures avec une facilité si déconcertante ' A quand la mise hors d'état de nuire de ce ou ces gangsters qui opèrent dans un vaste réseau touchant toutes les communes sud de la wilaya ' En tout état de cause, le paroxysme est atteint particulièrement dans cette partie sud de Tizi Ouzou où les propriétaires de véhicules ont la peur au ventre et ne dorment plus tranquilles, comme vient de le dire ce commerçant de Maâtkas. En fait, la Constitution garantit pourtant la sécurité des citoyens et des biens. Dans ces cas précis, les victimes pourraient-elles porter plainte contre l'Etat '


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)