MUSEE DU MOUDJAHID DE TIZI-OUZOU
Poignant hommage au capitaine Ahmed Chafaï
Combat de Ahmed Chafaï , tel est l'intitulé du film documentaire sur la vie et le combat du capitaine Ahmed Chafaï, dit Messaoud Rouget, projeté, en avant-première, samedi dernier, au musée du Moudjahid de Tizi-Ouzou, sis à la rue qui porte le nom dudit héros.
Réalisé par le jeune Youcef Limani et à la demande de Mohamed, fils unique du chahid, le documentaire est, avant tout, un témoignage vivant de ses compagnons d'armes des Wilayas III et VI historiques. Le capitaine Ahmed Chafaï, dit Messaoud Rouget, a vu le jour, le 9 juin 1922, à Agouni Hamiche, dans la commune de Makouda. Issu d'une famille aisée, — des marchands de bêtes de somme —, celui qui est tombé aux côtés d'une autre figure emblématique de la Révolution, le colonel Ali Mellah, a rejoint très tôt le mouvement national. En 1953, selon son frère Lounès, lui aussi moudjahid de la première heure, Ahmed Chafaï, en compagnie de Krim Belkacem, a réuni des militants à Makouda en vue du déclenchement de la guerre de Libération. Le 1er novembre 1954, et après les attentats annonçant à l'ennemi le début des hostilités, Messaoud Rouget était l'un des responsables dans le massif de Mizrana. C'est de là, en compagnie de Krim Belkacem, qu'il est parti avec un groupe de djounouds à Larbaâ Nath Irathen pour faire rallier des citoyens à la cause nationale. Avec 112 moudjahidine, le capitaine Ahmed Chafaï rejoint en 1956 Kouadria, dans la wilaya VI, alors commandée par le colonel Ali Mellah. Un ancien maquisard de cette région du Sahara raconte : «A cette époque-là, on ne savait rien de la Révolution. Rouget et Ali Mellah faisaient un travail de sensibilisation.» Ce sont, effectivement, des centaines de jeunes militants qui ont été mobilisés dans cette localité. Après plusieurs batailles livrées à l'armée française, le capitaine Ahmed Chafaï est tombé au champ d'honneur en 1957 à Chellalet Ladaoura (ex-Maginot), en compagnie du colonel Ali Mellah et de quelque 400 éléments de l'ALN. C'est en tentant de rejoindre la frontière marocaine, afin de récupérer des armes qui leur ont été envoyées, et au cours d'une lutte acharnée, que l'armée coloniale a eu raison de ces deux héros de la Révolution et de leurs compagnons d'armes. Amar Mellah, le fils du valeureux colonel Ali Mellah, qui nous apprend qu'il projette d'écrire un livre sur cette période, n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi a-t-on envoyé ces hommes au Sahara. Pour sa part, Si Ouali Aït- Ahmed, secrétaire de Mohand Oulhadj de la Wilaya III, nous rappelle que ce documentaire est venu au bon moment, «avant-hier (jeudi ndlr), que 42 ans se sont passés depuis l'assassinat, en Allemagne, de Krim Belkacem). Selon lui, après l'invasion française, le 14 juin 1830 et non le 5 juillet 1830, date de la prise d'Alger, ce sont 25 000 combattants, partis de «ces montagnes », qui ont livré bataille, à Staouéli, à l'armée coloniale». Et d'ajouter : «Nous n'avons aucune leçon de patriotisme à recevoir de personne.» Et de clore son intervention en invitant la jeune génération à lire le P-V du Congrès de la Soummam De son côté, Massissilia Chafaï, petite-fille du héros et journaliste de profession, trouve quant à elle, que «le problème qui se pose aujourd'hui, c'est le clivage qui existe entre les générations». A la fin de cet hommage, un tableau d'honneur a été remis par le directeur du musée du Moudjahid de Tizi-Ouzou à la famille Chafaï, présente, et il faut le souligner, dans son ensemble. A noter que ce n'est que cette année que la tombe de celui qu'on appelait Messaoud Rouget a pu être découverte par son fils, Mohamed. Ce dernier a promis à sa famille et à l'assistance qu'il s'y recueillerait à chaque fois que cela est possible. «Maintenant au moins, je sais que mon père a une tombe», a-t-il dit. Signalons, enfin, que des artères et des établissements scolaires portent le nom de Ahmed Chafaï, à l'instar de l'avenue principale de Tigzirt et la rue qui traverse, dans toute sa longueur, le quartier M'douha de Tizi-Ouzou, où se trouve justement le Musée régional du Moudjahid, ou encore le plus ancien lycée de Bordj-Ménaël et un collège à Makouda.
K. Bougdal
AIN DEFLA
La Protection civile au secours des cimetières
A l'initiative du directeur général de la Protection civile, le colonel M. Lahbiri, une vaste campagne d'assainissement et de nettoiement des cimetières a débuté hier 22 octobre pour une durée de trois jours.
Cette opération sera menée sous forme de volontariat par le personnel de la Protection civile, au repos, et ce, pour ne pas perturber le fonctionnement des services. Le choix porté sur la Protection civile se trouve être dicté par le fait qu'elle dispose de tous les moyens nécessaires et l'outillage (pelles, pioches) et les engins servant dans la lutte contre les incendies. Il s'agit de nettoyer les cimetières des immondices, des herbes sauvages et autre broussaille, aménagement des sentiers… Une opération qui permettra aux citoyens de pouvoir aller se recueillir en toutes occasions sur les tombes de ceux qui ne sont plus là, dans les meilleures conditions possibles. Il s'agit là donc d'une entreprise qui ne manquera pas d'être bien accueillie par les populations surtout quand on voit et on sait ce que sont devenus nos cimetières et l'état de dégradation avancée que beaucoup connaissent. Selon un communiqué de la Direction de la Protection civile, cette opération touchera 50 cimetières et 11 cimetières de chouhada à travers 33 communes sur les 36 que compte la wilaya d'Aïn Defla. Les cimetières des 3 communes restantes, à savoir Tarik Ibn Ziad, Belaâs et Oued El Djemaâ seront pris en charge si le temps et les moyens le permettent. Outre les collectivités locales, sont sollicités à prendre part à cette vaste opération, les chefs de daïra, la Direction des moudjahidine, la Direction des affaires Religieuses et par delà les imams, les SMA, ainsi que les associations de bienfaisance. On indique que «le but assigné à cette opération de grande envergure est d'abord éducatif, à savoir inculquer aux jeunes le respect des morts, des sépultures et affirmer davantage l'esprit de fraternité, de piété et de solidarité du peuple algérien ».
Karim O.
BLIDA : DE L'EAU SOUILLEE COULE DANS LEURS ROBINETS
Les habitants de la cité 402 logements à Ouled Yaïch craignent la fièvre typhoïde
Les habitants de la cité 402 logements à Ouled Yaïch, commune distante de 5 kilomètres au nord de Blida, ne savent plus à quel saint se vouer. Et Pour cause, de l'eau souillée coule dans leurs robinets depuis quelques jours. Les agents de l'Algérienne des eaux, à pied d'œuvre dans cette cité pour localiser la source de contamination de l'eau potable, ne sont pas arrivés à déterminer l'origine du problème. Cependant, les habitants craignent pour eux-mêmes et pour leurs enfants une éventuelle contraction de maladies liées à l'absorption d'eau usée d'autant que celle qui coule dans leurs robinets présente un aspect trouble avec des suspensions de particules fécales. Si des citernes d'eau propre sont régulièrement mises à leur disposition par l'Algérienne des eaux, les résidents concernés ont tout de même peur pour leurs enfants. Car ne pouvant les surveiller à longueur de journée, ils risquent, par méconnaissance, de boire directement des robinets et de contracter la fièvre typhoïde ou autre hépatite virale. Les habitants de la cité 400 logements montrent du doigt une construction illicite à proximité de leur cité et qui serait implantée à l'aplomb du réseau AEP. Ces derniers craignent que les canalisations d'assainissement de cette construction soient fuitantes et ses eaux usées confondues avec celles de l'eau potable pour la polluer. Pour ces raisons, les habitants de la cité 402 logements lancent un appel aux autorités locales pour solutionner définitivement leur problème.
M. B.
ILS ONT INTRODUIT UN RECOURS AUPRÈS DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF
Les exclus de la liste des candidats FLN pour les élections locales réhabilités
Le tribunal administratif de Blida vient de réhabiliter les sept candidats FLN exclus par les services de sécurité suite aux enquêtes menées à leur encontre pour les élections locales du 29 novembre prochain. Pour rappel, ces candidats avaient introduit un appel devant le tribunal administratif, lequel a tenu compte de leurs doléances. Parmi ces candidats, tel que nous l'avions rapporté dans notre précédente édition, figure l'actuel président de l'Assemblée populaire de la wilaya de Blida qui est tête de liste et le commissaire de la Mouhafadha FLN, Mohamed Yessaâd. De ce fait, ces candidats pourront désormais entrer en lice avec ceux des autres partis pour la course aux postes de maire et de président d'APW.
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Posté Le : 23/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M B
Source : www.lesoirdalgerie.com