Algérie

Le Soir du Centre


Le Soir du Centre
Après maintes tergiversations du gouvernement, la wilaya de Boumerdès se décide finalement à lancer le programme d'éradication des chalets, construits, rappelons-le, pour reloger provisoirement les familles victimes du tremblement de terre du 21 mai 2003.Le wali, Kamel Abbès, prend à bras le corps cet épineux problème de chalets qui ternissent la wilaya et dont les 95 sites disséminés à travers les 32 communes sont source de grands soucis sociaux et sanitaires. Certains sites sont devenus de véritables bidonvilles.Ce programme d'éradication durera quelques années mais il est effectivement lancé. D'ores et déjà , 869 habitations en préfabriqué sur les 14 786 existantes ont été démontées depuis le déclenchement de cette opération, rappelle Omar Moualhi, directeur général de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Boumerdès. Mais ce programme démarrera réellement à la réception de4 000 logements dont la construction sera incessamment lancée à Bordj-Menaïel (1 500), Boumerdès (1 000), Boudouaou (1 000) et Dellys (500). L'OPGI de Boumerdès, qui sera engagé au sujet du délai de réalisation — 24 mois — se voit accorder des prérogatives spécifiques à ce programme qui comprend en tout 12 000 unités. «Le gouvernement nous a autorisés à négocier par la formule de gré à gré avec des entreprises étrangères ayant la qualification 9, soit celles qui ont des capacités de réaliser un ou plusieurs quotas», affirme le DG de l'OPGI. En clair, ces logements sont sur le plan technique et consistance similaires aux logements sociaux mais leur réalisation et leur attribution sont soumises à d'autres spécificités.Ces 12 000 logements sont en effet destinés, assure Moualhi, exclusivement aux actuels occupants des chalets. Si comme on le voit le gouvernement a pris la décision politique et mis des mois pour apporter une solution, à moyen terme, à un gros problème dans la wilaya, la distribution causera, par contre, moult soucis aux autorités.Cette répartition sera basée sur le principe d'un chalet démantelé égale un logement social. Dès lors, des questions ne manqueront pas de se poser aux responsables. Quel est le sort des chalets des familles qui avaient bénéficié auparavant de l'aide de relogement de la part de l'Etat et qui occupent indûment ces habitations en préfabriqué ' Il y a également des personnes qui ont acheté illégalement des chalets pour en faire des garçonnières ou un lieu de villégiature au bord de la mer.N'oublions pas que la répartition de ces habitations en préfabriqué avait été l'objet de trafics dont certains responsables de haut niveau se sont rendus complices.5 574 logements sociaux seront distribués début 2014L'entame de l'année 2014 sera certainement agitée dans la wilaya de Boumerdès. Et pour cause, 5 574 logements sociaux seront distribués entre janvier et avril 2014. C'est la première fois dans la région qu'un tel nombre d'habitations sera affecté en un laps de temps court.Cette distribution touchera 29 communes. A titre indicatif, 1 100 logements seront attribués à Khemis-El-Khechna, 280 à Boumerdès, 180 à Boudouaou, 140 à Bordj-Menaïel et 429 à Dellys, indiquent Chemseddine Amraoui et Moussa Aba, les deux collaborateurs du DG de l'OPGI de Boumerdès. En matière de divers programmes de logements sociaux, la wilaya de Boumerdès a bénéficié, depuis 2001, selon les deux collaborateurs de Moualhi, de 40 484 unités. 15 077 ont été réalisées,15 147 sont en construction et 7 250 en cours de lancement.Abachi L.BéjaïaLes gardes communaux reprennent le chemin de la protestationLes gardes communaux de la wilaya de Béjaïa ont repris, hier, le chemin de la protestation.Après un rassemblement tenu devant le siège de la Wilaya la semaine écoulée et la fermeture de la route à la sortie est de la ville de Béjaïa, les éléments de la Garde communale sont revenus à la charge dans la matinée d'hier en se regroupant devant l'entrée de l'administration de la Wilaya pour alerter les pouvoirs publics sur leur «situation précaire».La question des salaires et des primes, la lenteur dans le traitement des dossiers des œuvres sociales «malgré les instructions du ministre de l'Intérieur en vue d'assainir les situations pendantes» sont autant de doléances mises en avant par les contestataires.«Nous avons été désagréablement surpris de constater que notre salaire de décembre a été revu à la baisse suite à la suppression de la prime alimentation qui devait être incluse dans le même traitement», regrettent des éléments de la Garde communale. Assimilant la suppression de cette prime à «une confiscation pure et simple», la coordination de wilaya de la Garde communale n'a pas manqué de pointer du doigt dans une déclaration «le manque de crédibilité» du délégué par intérim de la Garde communale de Béjaïa. Tout en réclamant le «départ» du délégué en question, les protestataires voulaient rencontrer également dans la matinée le wali de Béjaïa pour lui exposer «les difficultés auxquelles font face les gardes communaux et faire cesser par la même occasion les dépassements dont sont victimes les agents».Dans leur document, les agents de la Garde communale exigent d'être rétablis dans leurs droits, et ce, en procédant au versement de leur prime de rendement pour les mois de novembre et décembre 2012, ainsi que les mois d'avril jusqu'à octobre de l'année en cours. Ils demandent, en outre, la mise en place d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur la gestion «opaque» des œuvres sociales de la Garde communale .A. KersaniNouvelle fermeture de la RN 9 par des manifestantsLa route nationale 9, reliant les wilayas de Béjaïa, Sétif et Jijel, a été fermée, hier, à la circulation automobile au niveau de Lota, dans la cité balnéaire de Souk-El-Tenine, par des habitants de pas moins de trois municipalités de cette région du Sahel, à savoir Souk-El-Tenine, Melbou et Tamridjt.Les citoyens protestataires s'élèvent à travers leur démonstration de force contre le retard accusé dans la réalisation du projet de gaz naturel, dont le lancement remonte à 2002, selon eux. «On attend depuis une dizaine d'années le raccordement au réseau du gaz naturel.Entamée en 2002, la réalisation du projet de gaz naturel bute depuis plusieurs années sur l'opposition d'un seul citoyen dans la commune d'Aokas», se plaignent les manifestants, qui réclament des pouvoirs publics «une intervention pour débloquer la solution».La énième fermeture de cet important axe routier a causé la paralysie de la circulation routière entre Béjaïa et l'est du pays. Du coup, les automobilistes se sont retrouvés coincés dans d'immenses embouteillages, durant de très longues heures.Par ailleurs, le siège de la daïra de Souk-El-Tenine a été également fermé par des villageois de Laâlam, relevant de la commune de Tamridjt.Ils entendent, ainsi, exprimer leur ras-le-bol devant le laxisme des autorités quant à la prise en charge effective de leurs préoccupations, «maintes fois réitérées».


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