Algérie

LE SOIR DU CENTRE



GOURAYA (TIPASA)
L'ardeur des contestations de la ville d'Aghbal tempérée
Selon des sources locales, la ville d'Aghbal, sise à 15 kilomètres au sud-ouest de Gouraya et à 80 kilomètres à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Tipasa, a connu récemment des émeutes et des contestations ayant été à l'origine de la fermeture du siège de la mairie par de jeunes contestataires.
Toujours selon ces sources, les raisons de ce mécontentement citoyen seraient dues «à l'absence de polyclinique», «au mauvais état des routes», «à l'insuffisance de l'alimentation en eau potable» et à l'éternel «problème du logement». Rappelons que lors d'une visite ministérielle effectuée au mois de septembre dernier en direction du barrage de Kef Eddir à Damous, plusieurs manifestants venus des contrées de la commune d'Aghbal, ont contraint, au niveau du passage de Sidi- Braham-El-Khouas à Gouraya, la délégation à s'arrêter et à rebrousser chemin, en entravant la circulation sur la RN11 à l'aide de pneus enflammés avec, pour exigence, la résiliation du contrat d'une entreprise qui avait enregistré des retards dans la réalisation de la route communale menant de Gouraya à Aghbal. Cette nouvelle et récente contestation qui a duré plusieurs jours avait paralysé la commune et toute l'activité quotidienne, sachant que cette bourgade enclavée dans une zone très boisée ne dispose que d'une voie d'accès principale vers la RN11, et par son isolement avait dans le passé souffert d'une intense activité terroriste. L'accès à cette commune exige d'escalader une route en pente abrupte, traversant une très dense forêt de pins, rendant le parcours quelquefois très inquiétant. Devant ces contraintes dues à un relief très boisé et accidenté, des solutions ont été trouvées et une importante délégation composée de responsables de l'ANP, de la Gendarmerie nationale, de représentants de la daïra et de la commune ont tenté, plusieurs heures durant, de convaincre les contestataires qui empêchaient l'accès au siège de la mairie. A l'issue des négociations menées avec calme par la délégation, des engagements furent pris en vue de régler certains points présentés par les citoyens. Ces derniers, convaincus que le message était passé, ont libéré l'accès de la mairie.
Larbi Houari
BEJAIA : LES TRAVAUX DE REALISATION DE SA STÈLE LANCES DEPUIS HIER
Saïd Mekbel enfin ressuscité !
Désormais, feu Saïd Mekbel aura bel et bien sa place à Béjaïa, sa ville natale.
Le projet d'une stèle à la mémoire du journaliste assassiné le 3 décembre 1994 par des islamistes a été lancé hier dans la matinée par le wali de Béjaïa en présence du P/APW Mohamed Bettache et du monde de la presse. Initié en 2011 par l'Association des journalistes de Béjaïa (AJB), des élus et des membres de la société civile en hommage à l'inoubliable «Mesmar Djeha», le projet a finalement été entériné par une résolution de l'APW après plusieurs mois de tergiversations. A noter que la reprise en main du projet a été faite par Hamou Ahmed Touhami, le premier responsable de la wilaya en personne, lors de la dernière session de l'APW. Le chef de l'exécutif, lors de son intervention, pour rappel, avait déploré le retard accusé par ce projet de stèle à la mémoire de Mekbel. Une enveloppe financière de 10 millions de dinars a été dégagée par l'Assemblée de wilaya pour le projet en question, composé d'un buste en portrait du défunt journaliste qui dominera au milieu d'une florissante placette de 500m2, donnant sur l'avenue de la Liberté en plein centre-ville de la capitale des Hammadites. «C'est un projet que j'ai toujours soutenu, l'homme est connu de tous pour ses billets exceptionnels, maintenant que feu Saïd Mekbel est originaire de cette ville, je ne suis que ravi de l'honorer à titre posthume par cette distinction à sa hauteur et de toutes ses œuvres au profit de la presse et du monde intellectuel», dira Hamou Ahmed Touhami à l'occasion de la pose de la première pierre, annonçant le début de réalisation des travaux.
Kamel Gaci
CROISSANT-ROUGE ALGERIEN D'AZAZGA
Show époustouflant pour les 59 secouristes et les 65 circoncis
Véritable institution humanitaire sur tous les fronts de la solidarité, le comité local du CR-A d'Azazga a fêté samedi en soirée la sortie de la 31e promotion de secouristes qui porte le nom de Si Saïd Vouchtchouy, figure emblématique de la bienfaisance, 65 enfants seront circoncis lundi et mardi à l'PEH Azazga à cette occasion et les 65 enfants seront appelés à subir le rite d'agrégation par l'acte de circoncision programmé lundi et mardi à l'EPH d'Azazga.
Ces actions feront date au niveau national puisque le CR-A d'Azazga a réussi une véritable synergie sociale en réussissant le pari de réunir des familles défavorisées et d'autres plus aisées dans un monde sans cœur. C'est en présence de plus de 700 personnes que la fête, riche en couleurs, a commencé en présence des familles et des bienfaiteurs. Les circoncis auront droit à des trousseaux complets, quelques denrées pour supporter l'acte chirurgical et un suivi médical. A la troupe traditionnelle des tambourinaires a succédé une autre plus jeune de musique sur les airs desquels les familles et les bénévoles du CR-A ont dansé et vibré jusqu'à une heure tardive de la nuit avec au menu la dégustation de friandises et de rafraîchissements. Pionnier du secourisme au niveau national avec ses 1 350 secouristes formés depuis 2003, le CR-A d'Azazga conforte sa place de leader national avec cette très honorable première place décrochée par le jeune Hassen Benadji au récent premier concours national de formateurs en secourisme.
S. Hammoum
BLIDA
Une altercation tourne au crime
Dans la nuit du 26 juillet dernier, deux individus ont froidement poignardé un jeune homme de 28 ans en plein boulevard Larbi-Tébessi, situé au cœur de la ville de Blida, laissant abasourdis les dizaines de passants. Une fois leur forfait accompli, ils ont pris la fuite à bord d'une moto vers une destination inconnue. La victime, transportée en urgence vers l'hèpital M'hamed-Yazid, a rendu l'âme dans le bloc opératoire. Elle avait, en effet, reçu plusieurs coups de couteau dans le dos, lui atteignant le cœur. Selon les témoins, cette dernière, qui roulait à bord d'un scooter de marque Yamaha, a eu une altercation avec les deux assassins car ayant été légèrement percutés. L'un d'eux a sorti subitement son poignard et a commencé à le planter dans le dos du jeune homme. Une enquête fut, dès lors, ouverte par la brigade criminelle de la Sûreté de wilaya pour l'identification des deux criminels. Ces derniers finiront par être arrêtés au grand soulagement des habitants de Blida. Présentés hier devant le procureur de la République du tribunal de Blida, les deux mis en cause ont été placés en détention provisoire pour homicide volontaire. Il est à signaler qu'il s'agit du seul crime commis à Blida durant ce mois de Ramadhan.
M. B.
AIN LECHIAKH (AIN DEFLA)
Attaque avortée d'une bijouterie
L'attaque de la petite bijouterie située dans le centre de la ville de Aïn Lechiakh, extrême sud-est de Aïn Defla, a été perpétrée hier dimanche aux environs de 14h30, en pleine période de sieste, à un moment où la conjugaison d'une chaleur torride et du jeûne a rendu les rues quasiment désertes, les gens calfeutrés chez eux et bercés par le ronronnement des climatiseurs. C'est ce moment, selon des sources locales, qu'ont choisi des malfrats pour perpétrer leur coup de force en pénétrant dans le local du bijoutier, et usé de bombes lacrymogènes pour tenter de neutraliser le jeune homme derrière son comptoir. Toujours selon nos sources, les assaillants qui ont mal préparé leur coup ignoraient que dans l'antichambre du local, le propriétaire de la bijouterie en personne était là et se reposait pendant que son fils se tenait dans le magasin. Le père alors intervient et une vraie bataille s'engage entre les tenants de la bijouterie et les attaquants. L'un des malfrats est alors maîtrisé. Prenant conscience que le «coup avait foiré», les autres complices ont pris la fuite et rejoint leur véhicule garé non loin de là , une VW série 4 de couleur grise, et quitté la ville à toute allure. La police alertée, a dépêché des agents qui ont pris en charge le malfrat abandonné par ses complices. Une enquête est ouverte par les services de la P.J de la Sûreté de la daïra de Aïn Lechiakh. Selon certains témoignages, c'est une autre bijouterie qui était visée, mais à ce moment-là son propriétaire avait heureusement baissé rideau. On ajoute que le véhicule, avec quatre hommes à bord, avait déjà été remarqué dans les quelques rues de la ville, durant la matinée et que quelques moments avant l'attaque, la Golf grise, était arrêtée non loin de la mosquée, le moteur et la climatisation en marche.


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