Algérie

Le Soir du Centre



cause d'un manque d'infirmiers au niveau du service d'hémodialyseLes dialysés de l'EPH Mohamed Boudiaf dans la tourmente
Au niveau du service d'hémodialyse de l'hèpital Mohamed Boudiaf, l'on a l'impression que les dialysés sont condamnés à vivre des problèmes au quotidien. Sinon comment expliquer ces multiples problèmes à répétition qui sont soulevés par ces pauvres malades, sans que les responsables chargés de la gestion de cet établissement hospitalier ne parviennent à mettre une bonne fois pour toutes de l'ordre dans ce service des plus sensibles de par la nature de la maladie.
Hier encore, et après le soulèvement des malades eux-mêmes durant ces derniers mois pour réclamer le renforcement du centre en machines, en médicaments, ainsi que l'affectation d'un néphrologue, sitèt ces problèmes réglés avec en sus, la réfection du bloc retapé à neuf au grand bonheur de ces malades, voilà qu'un autre problème surgit et concerne le personnel paramédical chargé de la prise en charge des malades. D'après le représentant de ces malades, durant la matinée et à cause des départs en congés annuels, le centre qui dispose de 22 machines de dialyse, s'est retrouvé avec trois infirmiers au lieu d'un minimum de six pour pouvoir gérer la dialyse de 22 malades, lesquels nécessitent tout au long de leurs séances qui durent près de quatre heures, des soins méticuleux, entre la surveillance de la tension chez certains et le cathéter chez d'autres, sans oublier les cas d'urgence qui viennent à tout moment et qu'il faut prendre en charge immédiatement.
Aussi, et voyant qu'à trois, ils ne pourront jamais faire face et craignant qu'un fâcheux événement ne survienne, les trois infirmiers, à juste titre d'ailleurs, ont refusé de travailler. Résultat, les malades venus pour faire leurs séances hebdomadaires se sont retrouvés otages de cette situation. Alerté, le premier responsable de l'hèpital s'est déplacé sur les lieux et après avoir écouté les doléances des infirmiers et des malades, a décidé de renforcer dans un premier temps le service, avec les anciens infirmiers qui avaient déjà travaillé et qui ont été mutés vers d'autres services. Cela, leur a-t-il expliqué, en attendant les recrutements de septembre pour pouvoir combler ces manques et réussir à faire fonctionner le service d'hémodialyse avec le maximum d'infirmiers – au moins une vingtaine — afin que les malades dialysés s'y sentent en sécurité.
Ceci étant, notons outre ce problème d'infirmiers, les dialysés ont évoqué également le problème de la station d'épuration des eaux du service d'hémodialyse, devenue selon eux, vétuste après la cadence qui lui a été imprimée dans ce centre. Une station conçue pour une durée de 10 ans avec 8 heures par jour mais qui, avec le rythme qui lui a été imprimé à savoir le fonctionnement 24/24, est devenue en un laps de temps obsolète. Résultat, une mauvaise épuration des eaux qui affectent dangereusement les générateurs ainsi que la qualité de la dialyse et par voie de conséquence, la santé des malades.
Face à ce problème et voulant demander le changement de cette station d'épuration, les malades – ils sont près de 120 dialysés au niveau de ce centre d'hémodialyse —, par la voie de leur association, ont envoyé une correspondance au DSP ainsi qu'au directeur de l'EPH. Ce dernier leur aurait répondu que pour le moment, l'achat d'une nouvelle station est pratiquement impossible pour des raisons financières. Pourtant, à ce que l'on sache, la vie d'un individu n'a pas de prix. A fortiori quand il s'agit de vies et non pas devie. Alors. Y. Y.
Psychotropes et faux billeTs saisis
La police frappe fort à Alger
Les services de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d'Alger ont frappé fort depuis le début du mois de Ramadhan.
Outre la centaine d'armes blanches saisies, les éléments de la police judiciaire ont récupéré, le 18 juillet dernier, une quantité de 47 838 comprimés (Ryvotril 2 mg) psychotropes sur deux personnes activant dans la commune de Mohammadia, à l'est d'Alger.
Selon nos sources, cette importante saisie a eu lieu après des investigations et exploitation d'informations. Les mêmes services de police ont réussi a récupérer une importante somme d'argent de faux billets en coupures de 1 000 DA. Cela s'est passé le 12 du mois courant, juste après une transaction commerciale entre deux personnes. Ainsi, l'extension judiciaire a permis aux services de la police judiciaire d'interpeller deux personnes résidant dans la wilaya de Chlef auteurs de plusieurs opérations de falsification de billets en coupures de 500 DA et 1 000 DA.
La dernière opération effectuée par les éléments de la police judiciaire concerne l'arrestation d'une bande de trois malfaiteurs agissant dans la localité de Dar-El-Beïda. Cette bande était spécialisée dans le vol de véhicules, dont le dernier en date a ciblé une Clio. Son propriétaire fut violemment agressé et dépossédé de son véhicule. Le 17 juillet dernier, la Clio volée a été récupérée après une filature menée par les services de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d'Alger.
Abder B.
M'sila
Les bénéficiaires de logements promotionnels réfutent la supercherie des promoteurs
Une dizaine de bénéficiaires de logements promotionnels dans la commune de M'tarfa, située à 3 km à la sortie est du chef-lieu, se sont regroupés lundi dernier devant le siège de la wilaya de M'sila.
Les protestataires se sont regroupés en vue de trouver une solution auprès des responsables, qui font un black-out sur les différentes étapes de construction des logements promotionnels, selon les contestataires dont vraisemblablement, la plupart des acquéreurs de ce type de logement ignore ce que stipule la loi à ce propos.
D'ailleurs, ces protestataires abandonnés à leur sort sont sommés par le promoteur qui profite de cette ignorance de la loi, de verser la somme de 100 millions de centimes comme premier versement avant d'octroyer une deuxième part et devant le refus catégorique des clients, ce promoteur les menace de les remplacer par d'autres clients.
Selon le directeur de la Dlep de M'sila aucune avance d'argent n'est autorisée avant l'établissement de l'acte d'achat et le début des travaux,chose qui n'a pas été faite par ce promoteur chargé de construire les 50 logemnts promotionnels de la commune de M'tarfa.
Outre cette première tranche d'argent estimée à 20%, accordée au chef de projet, en attendant que la liste des bénéficiaires établie conjointement par la daïra et les services de l'APC soit vérifiée par la Caisse nationale de logement (CNL) en présence d'un notaire pour établir un acte sur plan pour ledit logement, à savoir la superficie et la position, apprend-on de ce responsable. Celui-ci a fait savoir aux bénéficiaires qu'on ne peut verser une somme d'argent qu'après un accord soumis au règlement et en présence des services concernés. Selon le directeur, M. Rachid Dlep de M'sila, le montant d'un logement promotionnel est réparti comme suit comme le dicte la loi ; 35% concernent le montant de l'acte sur plan et la fin des travaux de fondation, une fois le gros œuvre achevé, le promoteur perçoit une deuxième tranche de 50%; les 15% restants sont répartis comme suit : 10% pour la fin du projet des travaux d'aménagement de la cité et 5% pour la remise des clés.
Pour le directeur de la Dlep, nombreux sont ceux qui prennent la décision d'acheter un logement loin des services et sans demander conseil sur les différentes procédures d'achat et sont victimes d'actes de supercherie des entrepreneurs.
A cet effet, M. Rachid appelle les citoyens désirant acheter un logement par le biais des différentes formules, à se rapprocher des services concernés et leur demander conseil.
A. Laïdi
Médéa
Installation à Djouab d'une cellule de proximité et de solidarité
Une nouvelle cellule de proximité et de solidarité a été installée hier au niveau de la commune de Djouab (80 km à l'est de Médéa) à la faveur du plan de déploiement de l'Agence de développement sociale (ADS), a-t-on appris auprès des responsables de cette structure.
L'entrée en fonction de cette cellule de proximité, composée d'une équipe d'administrateurs, de psychologues, de sociologues et de techniciens, va permettre d'assurer une meilleure prise en charge des besoins et des attentes des populations rurales relevant de la daïra de Souagui, qui compte pas moins de 54 000 résidants, répartis entre les communes de Souagui, Djouab, Sidi-Ziane et Sidi-Zahar, a-t-on indiqué.
Le réseau mis en place par l'Agence de développement sociale, à l'effet d'apporter aide et assistance aux populations issues des communes défavorisées, dispose, à ce jour, de sept cellules de proximité et de solidarité, implantées à Tamesguida, Ouamri, Chahbounia, Aïn-Ouksir, Mfatha et Seghouane, et celle inauguré, hier, à Djouab.
Outre le recensement et l'identification des besoins ou des insuffisances des populations rurales en matière d'alimentation en eau potable, de scolarisation, d'emploi, de couverture sanitaire, les cellules de proximité ont également pour vocation, la conduite de projets communautaires destinés à l'amélioration des conditions de vie des habitants ciblés par ces projets.


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